"On attend dans l'impuissance": l'inquiétude de la sœur de Cécile Kohler, Alsacienne retenue en otage en Iran, après les frappes israéliennes

Alors que Cécile Koler, professeure alsacienne est toujours retenue en otage en Iran, sa sœur Noémie se dit ce vendredi 13 juin auprès de BFMTV inquiète de la récente escalade liée aux frappes israéliennes dans la région.

Des frappes israéliennes ont ciblé plusieurs villes en Iran, dont Téhéran, ce vendredi 13 juin. Noémie Kohler, sœur de l'otage alsacienne Cécile Kohler, retenue avec son conjoint Jacques Paris dans la capitale iranienne, a fait part de sa vive inquiétude, au micro de BFMTV.

"En réalité, c'est terrifiant quand on voit qu'il y a des frappes en Iran et notamment à Téhéran. Jacques et ma sœur sont emprisonnés à Téhéran. La première réaction c'est d'avoir très peur et d'être très angoissée", a-t-elle réagi ce vendredi.

Selon Noémie Kohler, une des frappes israéliennes a atterri à "seulement quelques kilomètres" de l'endroit où le couple est détenu. "On se doute qu'ils ont dû entendre les frappes."

Ajoutant: "On n'a aucun moyen d'entrer en contact avec eux, de savoir s'ils vont bien, s'ils sont au courant de ce qu'il se passe. On imagine qu'ils doivent être terrifiés, c'est vraiment très angoissant."

"On vit au rythme de l'actualité iranienne"

Noémie Kohler explique qu'aucune information des autorités françaises n'a été communiquée depuis l'attaque. "On attend de rentrer en contact avec nos interlocuteurs du quai d'Orsay. On ne sait pas du tout quelle incidence ça peut avoir sur la situation de nos proches, on attend dans l'impuissance et dans l'angoisse."

Malgré le caractère fataliste de la situation, la jeune femme affirme vouloir suivre le conflit et "rester très attentive". Elle ajoute: "Depuis plus de trois ans, on vit au rythme de l'actualité iranienne."

La professeure de lettres âgée de 40 ans et son compagnon septuagénaire avaient été arrêtés au dernier jour d'un voyage touristique en Iran. Accusés d'espionnage, ils sont incarcérés dans la sinistre section 209, réservée aux prisonniers politiques, de la prison d'Evin de Téhéran.

Clémence Dibout avec Arthus Vaillant