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Enfant battu à mort à Mulhouse: le frère condamné fait appel de sa condamnation

Le palais de justice de Colmar, qui abrite la Cour d'assises du Haut-Rhin

Le palais de justice de Colmar, qui abrite la Cour d'assises du Haut-Rhin - SEBASTIEN BOZON © 2019 AFP

Le 16 septembre 2018, le petit Seal-Evan avait reçu une volée de coups, d'abord avec une ceinture, puis un manche à balai, sous prétexte d'un mot dans son cahier de correspondance.

Un homme de 26 ans, condamné pour avoir battu à mort son petit frère de neuf ans à Mulhouse en 2018, a fait appel, a indiqué lundi à l'AFP son avocat, Fabien Ndoumou, confirmant une information du quotidien L'Alsace.

Le 1er février, la cour d'assises du Haut-Rhin avait condamné à 15 ans de réclusion criminelle l'homme qui était jugé aux côtés de sa soeur pour "violences volontaires sur mineur de 15 ans ayant entraîné la mort sans intention de la donner". La jeune femme, âgée de 24 ans, avait été condamnée à une peine de six ans de prison.

Des heures de souffrance

Le 16 septembre 2018, le petit Seal-Evan avait reçu une volée de coups, d'abord avec une ceinture, puis un manche à balai, sous prétexte d'un mot dans son cahier de correspondance. La séance de correction avait duré de la fin d'après-midi à minuit, en partie filmée et enregistrée par la soeur de la victime.

Le petit garçon avait fini par perdre conscience. Alertés par la soeur, les secours n'étaient pas parvenus à le réanimer.

L'autopsie et des examens plus poussés avaient montré qu'il était inconscient, voire dans le coma, sans doute plusieurs heures avant l'appel aux secours.

La cour d'assises du Haut-Rhin avait condamné la mère de la victime à quatre ans de prison pour "complicité de violences volontaires". Selon l'aîné, c'est sa mère, qui se trouvait à Paris et avait l'habitude d'infliger des châtiments corporels, qui lui avait dit par téléphone de "gérer le truc". 

La cour avait également prononcé une peine de trois ans de prison avec sursis pour "non-empêchement d'un crime" à l'encontre de l'ex-petite amie du frère aîné, présente lors des faits.

A. La. avec AFP