BFM Alsace
Alsace

Attentat de Strasbourg: la stèle en hommage aux victimes vandalisée, la mairie va porter plainte

Stèle dégradée à Strasbourg le mardi 5 novembre 2024

Stèle dégradée à Strasbourg le mardi 5 novembre 2024 - BFM Alsace

La stèle dédiée aux victimes de l'attentat du marché de Noël de Strasbourg a été vandalisée dans la nuit du 4 au 5 novembre. La mairie a annoncé ce mardi le dépôt d'une plainte.

Stupeur et écœurement à Strasbourg. Ce mardi 5 novembre, la ville a découvert que la stèle de la place de la République, érigée à la mémoire des victimes de l'attentat du marché de Noël avait été vandalisée dans la nuit.

La boîte de verre qui protègeait le monument a été brisée. Au milieu de la journée ce mardi, un ruban de signalisation avait été posé autour.

"Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg et Jacques Witkowski, préfet du Bas-Rhin condamnent avec la plus grande fermeté la détérioration inacceptable de ce lieu de recueillement où nous nous rassemblerons à nouveau le 11 décembre prochain. La ville de Strasbourg déposera une plainte", indiquent l'édile et le représentant de l'Etat dans un communiqué.

Des réactions de condamnations d'élus

Dans la foulée, d'autres personnalités politiques de la région ont partagé leur indignation.

"J'apprends avec colère que la stèle érigée place de la République, à Strasbourg, en mémoire des victimes de l'attentat terroriste du 11 décembre 2018 a été vandalisée. Cet attentat a bouleversé notre ville. Nous devons honorer et transmettre la mémoire des disparus et blessés", s'est exprimé le député du Bas-Rhin, Thierry Sother (PS) sur le réseau social X.

L'eurodéputée Fabienne Keller (Renaissance) s'est dite "horrifiée d'apprendre la dégradation de la stèle (...) imaginée avec les familles des victimes, [et qui] fait vivre pour tous les Strasbourgois le souvenir de cette soirée douloureuse".

Cette stèle avait été inaugurée un an après l'attentat terroriste perpétré le 11 décembre 2018, dans lequel cinq personnes avaient été tuées et onze personnes blessées.

En avril dernier, Audrey Mondjehi, principal accusé et proche du terroriste Chérif Chekatt, abattu par les forces de l'ordre, avait été condamné à 30 ans de réclusion pour association de malfaiteurs terroristes. Il comparaîtra à nouveau en mars 2026, après avoir fait appel de sa peine.

Florent Bascoul