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Abaya à l'école: le rectorat d'Alsace n'a recensé qu'une "vingtaine de cas" pour la rentrée

Élèves, dont certaines en abaya, devant un lycée en région parisienne

Élèves, dont certaines en abaya, devant un lycée en région parisienne - BFMTV

Interrogé au micro de BFM Alsace, le recteur de l'académie d'Alsace Olivier Faron a affirmé "qu'une vingtaine de cas" de port de l'abaya, robe longue portée au Moyen-Orient, par des élèves ont été recensés lors de la rentrée ce lundi.

"Honnêtement, il y a très peu de cas et je pense que le dialogue va triompher". Interrogé ce lundi sur BFM Alsace, à propos de l'interdiction du port de l'abaya à l'école, le recteur de l'académie d'Alsace, Olivier Faron, estime que ses services ont eu à traiter "une vingtaine de cas au total" pour cette journée de rentrée scolaire.

"Quand il y a des cas, le mot clé est le dialogue afin d'expliquer le sens de la laïcité mais aussi d'avancer avec les parents. Nous sommes résolument optimistes", a expliqué Olivier Faron au micro de BFM Alsace.

Lors d'une interview accordée à TF1, le ministre de l'éducation nationale Gabriel Attal a annoncé l'interdiction de l'abaya, longue robe traditionnelle portée par certaines élèves musulmanes, dans les établissements scolaires répondant ainsi à une revendication des chefs d'établissement qui réclamaient des consignes claires sur ce sujet controversé.

"Vous rentrez dans une salle de classe, vous ne devez pas être capable d'identifier la religion des élèves en les regardant", a justifié le ministre de l'Éducation nationale, disant prendre cette décision au nom de la laïcité.

Selon une note des services de l'Etat, les atteintes à la laïcité, bien plus nombreuses depuis l'assassinat en 2020 aux abords de son collège du professeur Samuel Paty, ont augmenté de 120% entre l'année scolaire 2021/2022 et 2022/2023. Le port de signes et tenues, qui représente la majorité des atteintes, a quant à lui augmenté de plus de 150% tout au long de la dernière année scolaire.

Y. B