"On n'a pas compris": le t-shirt rose des vendeurs de beignets sur la plage "en rupture de stock"

Depuis le coup de projecteur de deux influenceuses, les tee-shirts de la marque de vente ambulante de beignets MaxxiBeignets rencontrent un franc succès.

"On est en rupture de stock". Deux influenceuses, dont une en vacances dans le Var, ont donné un coup de projecteur au tee-shirt rose porté par les vendeurs ambulants de la marque MaxxiBeignets. Une mise en lumière qui a surpris l'entreprise.

"On est submergés de demandes dès que vous nous mettez en story. Votre communauté est sacrément solide. Merci beaucoup. On est en rupture de stock", écrit-elle, en s'adressant publiquement à une des deux influenceuses.

"On n'a pas compris ce qu'il se passait"

Tout commence cet été lorsque Marie Courroy, 31.000 abonnés sur Instagram, repère le tee-shirt d'un des vendeurs de beignets. "J’ai repéré le vendeur MaxxiBeignets de loin et je me suis tout de suite dit que son tee-shirt était trop beau", explique-t-elle à Var-Matin.

Elle achète le vêtement et poste une photo sur ses réseaux sociaux. Quelques jours plus tard, une amie à elle, Amélie Chaleat, également influenceuse, décide de se le procurer. Elle réussit à obtenir deux exemplaires et partage sa trouvaille sur les réseaux sociaux.

Ces publications ont été plus que bénéfiques pour la marque MaxxiBeignets. "On n’a pas compris ce qui se passait", confie Tristan Auffray, le patron de la société basée à Grimaud, auprès de nos confrères. Il explique qu'avec le coup de projecteur des deux influenceuses, ses ventes de tee-shirts sont passées d'une dizaine d'exemplaires à deux cents. Ils sont même portés jusqu'au Canada.

"Des vacanciers achètent nos tee-shirts, mais certains de ceux qui les commandent en ligne n’ont sûrement jamais mis les pieds dans le Var. On en a expédié à travers toute la France et aussi en Suisse, en Belgique, en Angleterre et même au Canada", précise-t-il.

Toutefois, Tristan Auffray rassure: "On ne va pas changer de métier, mais c’est un coup de projecteur sympa sur notre métier, souvent décrié".

Solenne Bertrand