Elon Musk promet que des revenus de Twitter vont être reversés aux hôpitaux en Israël et à l'aide humanitaire à Gaza

Le milliardaire a indiqué vouloir "faire don" de tous les revenus issus de la "publicité et des abonnements liés à la guerre", récoltés par sa société X Corp, pour aider les hôpitaux israéliens et la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge dans l'enclave palestinienne.

Accusé d'antisémitisme, Elon Musk annonce que Twitter (désormais baptisé X) fera un don de tous les revenus issus de la "publicité et des abonnements liés à la guerre" entre Israël et le Hamas. Cette somme, dont le montant n'a pas été dévoilé, sera envoyée aux "hôpitaux en Israël et à la Croix-Rouge/Croissant-Rouge à Gaza".

"Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour construire un avenir meilleur pour tous", a justifié le milliardaire dans un autre post sur son réseau social.

Interrogé par un utilisateur sur le risque de détournement de fonds par le Hamas, au pouvoir dans l'enclave palestinienne, de l'argent envoyé par X Corp, Elon Musk explique que la manière dont la somme sera utilisée "sera suivie". "Nous devrions nous préoccuper des innocents sans distinction de race, de croyance, de religion ou de quoi que ce soit d'autre", martèle-t-il.

Crise humanitaire dans l'enclave palestinienne

Le siège imposé par l'armée israélienne, ajouté au blocus économique sur l'enclave, a déclenché une importante crise humanitaire. Selon le Hamas, groupe islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, plus de 13.000 personnes sont déjà mortes depuis les attaques du 7 octobre.

La "catastrophe" provoquée par la guerre entre Israël et le Hamas "rend la nécessité d'un cessez-le-feu humanitaire plus urgente à chaque heure qui passe", a plaidé début novembre le secrétaire général de l'ONU, décrivant Gaza comme "un cimetière pour les enfants".

"Gaza devient un cimetière pour les enfants", a-t-il déclaré. "Les parties au conflit, et la communauté internationale, font face à une responsabilité immédiate et fondamentale: mettre un terme à cette souffrance collective inhumaine et augmenter radicalement l'aide humanitaire à Gaza".

Mardi, un accord semblait imminent pour obtenir une libération d'otages en échange de prisonniers palestiniens et d'une trêve dans la guerre qui fait rage entre Israël et le Hamas à Gaza, les principaux acteurs faisant état d'avancées importantes dans les négociations.

Environ 240 personnes ont été enlevées lors de l'attaque sanglante lancée par le mouvement islamiste contre Israël le 7 octobre. Ce jour-là, plus de 1.200 personnes ont été tuées dans l'État hébreu.

Ariel Guez