Switch 2: Nintendo bloque les consoles piratées

Attention avant d'insérer des cartouches piratées dans votre nouvelle Switch 2. Depuis quelques jours, plusieurs propriétaires se plaignent sur les réseaux de voir leur console bloquée. Après avoir tenté de lancer des jeux piratés sur cette dernière, ils ont reçu ce message.
"L'utilisation des services en ligne sur cette console est actuellement restreinte par Nintendo."
La console n'est pas inutilisable, mais elle ne pourra plus bénéficier plus des services en ligne de Nintendo. Cela impacte notamment les mises à jour des jeux, l'accès au Nintendo Store et la possibilité de jouer en ligne.
Les utilisateurs prévenus
Nintendo avait pourtant prévenu. Un mois avant la sortie de la Switch 2, l'entreprise japonaise a changé les conditions d'utilisation de ses consoles. Dans ce nouveau règlement, une mesure stipule que Nintendo se réserve désormais le droit de bloquer numériquement la console si cette dernière venait à utiliser des jeux piratés. Force est de constater que le géant japonais met ses menaces à exécution.
Les consoles qui se sont retrouvées bloquées ont néanmoins toutes un point commun: elles ont utilisé des Mig Switch, des sortes de cartouches sur lesquelles on peut mettre des jeux Switch piratés pour y jouer. Ces cartouches ont notamment connu un certain succès sur la Switch première du nom, sans que Nintendo ait réussi à empêcher leur vente.
C'est pourquoi le géant japonais n'a pas voulu répéter ses erreurs. En voulant brancher leur carte MIG sur leur Switch 2, les utilisateurs se sont immédiatement retrouvés avec un message d'erreur.
"Ma Switch 2 a été bannie, après avoir utilisé la MIG Switch avec des fichiers parfaitement légaux de mes propres cartouches, il semblerait donc que Nintendo puisse détecter quelque chose", a écrit un utilisateur sur X.
Depuis plusieurs mois, Nintendo se montre intransigeant face aux pirates. L'entreprise a causé la fermeture de plusieurs émulateurs. En avril 2025, le Japonais a même contraint l'hébergeur en ligne 1Fichier à lui verser plus de 400.000 euros.