"Ce qu'il a vécu est inacceptable": la soeur du streameur Jean Pormanove dénonce une mort "intolérable"

Le streameur Jean Pormanove est mort dans la nuit de dimanche à lundi après plus de 12 jours de diffusion vidéo en direct sur la plateforme Kick. Au cours de ces vidéos, l'homme était victime de brimades et forcé de réaliser des défis extrêmes par deux autres streameurs.

La soeur du streameur Raphaël Graven, surnommé "Jean Pormanove", mort lors d'un direct sur la plateforme Kick, a qualifié sa mort d'"intolérable", auprès de RTL ce mercredi 20 août.

"Je ne regardais pas tout mais j'estime qu'il n’aurait pas dû mourir comme ça, qu’il est décédé d’épuisement. Ce qu'il a vécu est inacceptable", a déploré sa soeur.

"J'étais très très fière de ce qu’est devenu son frère", a également confié la membre de sa famille. Jean Pormanove est mort dans la nuit de dimanche à lundi à Contes, au nord de Nice, après plus de 12 jours de diffusion vidéo en direct sur la plateforme Kick.

Mort en direct de Jean Pormanov : l’indignation monte face aux violences diffusées en ligne

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À ses côtés, un autre homme connu sous le nom de Coudoux a aussi été violenté au cours de ce direct par NarutoVie et Safine, deux streameurs également connu sur Kick.

L'autopsie du corps du streamer aura lieu jeudi

De son côté, la mère de Jean Pormanove décrit son fils auprès de RTL comme un garçon "au grand coeur". "Il avait des frères à Metz, mais il s’était trouvé des frères à Nice, c'était une famille il était invité partout", nuance-t-elle.

Le corps du streameur Jean Pormanove sera autopsié jeudi matin, a indiqué ce mercredi le procureur de Nice, faisant état par ailleurs d'auditions et saisies de matériels dans l'enquête sur la mort en direct de cet homme de 46 ans.

"Plusieurs auditions de personnes présentes au moment du décès ont été faites sans qu'à ce stade elles permettent de donner une orientation quant aux causes de celui-ci", indique le procureur Damien Martinelli dans un communiqué.

Une enquête a été ouverte pour "recherche des causes de la mort" et une autopsie ordonnée. Les investigations ont été confiées à la police judiciaire de Nice, déjà saisie depuis décembre 2024 d'une enquête sur ces vidéos, après leur mise en lumière dans un article de Mediapart.

Ilyana Hamiti