Rouen: Franque-Emmanuel Coupard la Droitte porte plainte pour diffamation contre Laura Slimani

Près de trois semaines après un conseil municipal houleux à Rouen, les tensions restent vives entre conseillers municipaux. Élu du groupe "Au cœur de Rouen", Franque-Emmanuel Coupard la Droitte annonce ce vendredi 27 octobre, par un communiqué de son avocat, porter plainte pour diffamation envers Laura Slimani, membre de la majorité municipale et adjointe au maire de Rouen.
En cause, selon Franque-Emmanuel Coupard la Droitte, "des 'posts' et autres commentaires des plus diffamants à (son) encontre" publiés par Laura Slimani au lendemain de la suspension du conseil municipal.
"C'est très cocasse que de tels agissements et propos diffamants soient proférés par l'élue de la majorité en charge notamment de la démocratie locale et de la lutte contre les discriminations", poursuit Franque-Emmanuel Coupard la Droitte dans son communiqué.
Le conseil municipal avait été suspendu puis ajourné à la suite de propos tenus par l'élu de droite jugés racistes. Il faisait suite à la mise en place d'une trame noire (des espaces sans éclairages publics).
Un "lynchage démocratique"
"Vous dites que la pollution lumineuse nocturne gêne la faune, perturbe ses déplacements, lui cause des dommages. Mais en réalité, vous devriez utiliser non pas le singulier mais le pluriel", avait affirmé Franque-Emmanuel Coupard La Droitte.
L'élu d'opposition avait ensuite rappelé les deux définitions de la faune, citant le Larousse et le Robert, assurant que les deux étaient gênés par l'absence de lumière dans certains lieux en particuliers.
"Mon intervention (...) a fait alors l'objet d'un véritable lynchage démocratique orchestré sournoisement par la majorité de gauche et d'extrême gauche que le maire monsieur Mayer-Rossignol n'a fait que confirmer", déclare Franque-Emmanuel Coupard la Droitte dans son communiqué.
Le conseiller municipal dénonce "un hold-up anti-démocratique jamais vu à Rouen" après l'ajournement du conseil municipal. "Non, Rouen, la ville de Jeanne d'Arc, ne mérite plus de bûchers politiques", écrit Franque-Emmanuel Coupard dans sa lettre.