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Cyclone Chido à Mayotte: plusieurs départements normands annoncent des aides d'urgence

Des habitants assis devant leurs maisons détruites à Mamoudzou après le passage du cyclone Chido à Mayotte, le 17 décembre 2024

Des habitants assis devant leurs maisons détruites à Mamoudzou après le passage du cyclone Chido à Mayotte, le 17 décembre 2024 - DIMITAR DILKOFF © 2019 AFP

Les trois départements ont annoncé envoyer plusieurs milliers d'euros d'aide à destination des sinitrés à Mayotte, qui ont été frappés par le cyclone Chido.

Les départements normands se mobilisent pour venir en aide aux sinistrés à Mayotte, qui a été touchée par le passage du cyclone Chido. L'Eure, la Seine-Maritime et le Calvados ont répondu à l'appel aux dons lancé par l'Assemblée des départements de France, et ont respectivement annoncé ce mercredi 18 décembre apporter une aide de 10.000, 15.000 et 50.000 euros.

Le conseil départemental de l'Eure proposera le vote de cette "aide financière exceptionnelle" lors de la prochaine commission permanente prévue le 7 février pour témoigner "sa profonde solidarité" envers le département.

"Cette catastrophe naturelle nous rappelle l'importance de la solidarité qui doit exister entre tous les territoires français", estime Alexandre Rassaërt, président du département, invitant les Eurois à "la générosité" en participant eux-aussi à des collectes de dons à destination de Mayotte.

"La reconstruction va être un enjeu important"

Du côté de la Seine-Maritime, l'aide sera proposée au vote lors de la prochaine commission permanente prévue le 27 janvier prochain.

"Au-delà de la première urgence et de la course de vitesse pour sauver les vies, la reconstruction va être un enjeu d’autant plus important que le Département de Mayotte faisait déjà face à des défis considérables", souligne de son côté le département du Calvados.

Mayotte a été très durement touché par le cyclone Chido samedi 14 décembre. Le dernier bilan humain s'élève à 31 morts et plus de 1.300 blessés mais les autorités anticipent un nombre de victimes beaucoup plus important dans le département le plus pauvre de France, où les secours continuent d'affluer.

Emilie Roussey