Sécurité, immigration: Martine Vassal admet qu'elle "se retrouve" avec le RN sur certaines valeurs

Martine Vassal (illustration). - CLEMENT MAHOUDEAU / AFP
Martine Vassal l'assure: "Moi, je ne culpabilise de rien du tout". Dans un entretien accordé à nos confrères de La Provence, la présidente (divers droite) de la métropole d'Aix-Marseille-Provence s'est notamment attardée sur la question sécuritaire.
"LFI plus dangereuse que le RN"
Martine Vassal a notamment affirmé son objectif de "tolérance zéro" quant à l'insécurité des transports en commun, regrettant que la municipalité de Marseille n'a toujours pas permis de mettre des policiers municipaux dans le métro. Interrogée ensuite sur la mise en avant du discours sécuritaire à un an des municipales, elle a ensuite expliqué sa position vis-à-vis du Rassemblement national.
"Avec le RN, quand on parle de sécurité ou d'immigration, il y a des valeurs sur lesquelles on se retrouve", a concédé la présidente de la métropole.
Martine Vassal a nuancé dans la foulée, assurant n'être "pas du tout d'accord" sur d'autres thématiques comme "l'économie, les retraites, la dette". "Ils n'ont aucune vision et ça me terrorise. J'ai ma liberté puisque je ne suis dans aucun parti", lance la présidente de la métropole.
Toutefois, Martine Vassal l'assure, selon elle, "la ligne rouge en 2026 (lors des municipales, NDLR), c'est La France Insoumise qui est bien plus dangereuse que le RN".
"Pas envie que ce soit le grand bordel dans les institutions"
Sans pour autant dire si elle sera à nouveau candidate ou non à la mairie de Marseille, Martine Vassal a posé déjà les bases de ses affrontements futurs, estimant que les représentants de LFI "veulent casser notre système".
Martine Vassal a taclé dans le même temps "des membres de la majorité municipale [qui] appellent à s'allier à LFI". Elle leur adresse un message: "moi, je n'ai pas envie que ce soit le grand bordel dans les institutions que je préside".
Lundi 24 février, Franck Allisio, leader du Rassemblement national dans les Bouches-du–Rhône, annonçait être rejoint par Fabien Bravi, jusqu'ici conseiller de Martine Vassal à la métropole.
Sans le citer, dans l'entretien à La Provence, la présidente d'Aix-Marseille-Provence lui adresse une dernière pique: "ce type de ralliement, je trouve ça pathétique".