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Plus de 28°C: des records de chaleur continuent d'être battus en Provence

Il a fait 28°C à Aix-en-Provence le mardi 25 octobre d'après Météo-France.

Il a fait 28°C à Aix-en-Provence le mardi 25 octobre d'après Météo-France. - BFM Marseille Provence

Les Bouches-du-Rhône connaissent des températures au-dessus des moyennes de saison. Plusieurs records ont déjà été battus.

Les records de chaleur continuent dans le sud de la France. En plein mois d'octobre, l'ensemble de l'Hexagone est touché par un automne particulièrement chaud, avec des températures au-dessus des normales de saison.

Dans les Bouches-du-Rhône en particulier, les températures dépassent facilement les 25°C cette semaine. Il a fait 28,5°C à Trets ce mardi, un nouveau record décadaire. Concrètement, il n'a jamais fait aussi chaud à cette période de l'année dans cette commune, sur une période de dix jours, depuis 1988.

De même, un nouveau record décadaire a été réalisé mardi à Aix-en-Provence avec 28°C, dépassant de 0,1°C celui de 1955. La ville a d'ailleurs déjà battu son record du nombre de jours de chaleur en octobre avec 16 jours où les températures ont dépassé les 25 degrés, d'après Météo-France.

Si cet épisode de chaleur prolongé aide l'activité de certains commerçants aixois, d'autres sont pénalisés. Déborah est responsable d'une boutique vendant des vêtements d'hiver et a vu son chiffre d'affaires divisé par deux au mois d'octobre, explique-t-elle à BFM Marseille Provence.

Un épisode de douceur remarquablement long

De nombreuses villes de Provence enregistrent en effet des températures anormalement élevées depuis la semaine dernière. Un pic à 29,5°C a notamment été observé à Marignane ce dimanche. Dans la commune, le thermomètre n'est d'ailleurs pas descendu en dessous des 21,9°C dans la nuit de dimanche à lundi.

Météo-France explique que cet épisode de douceur en cours depuis la mi-octobre est remarquable de par sa durée. "Il intervient dans un contexte de changement climatique visible. On sait déjà que les vagues de chaleur, en plus d'être plus fréquentes et plus intenses, deviennent plus précoces et plus tardives", précise l'institut météorologique.

Marine Langlois