Marseille: une inscription "Marseille antisioniste" taguée sur la façade d'un immeuble près de la faculté de La Timone

Un tag "Marseille antisioniste" a été découvert sur l'entièreté de la façade d'un immeuble situé près de la faculté de La Timone. La mairie s'est mobilisée pour le nettoyer dans les plus brefs délais.

Une inscription "Marseille antisioniste" a été taguée sur toute la hauteur de la façade d'un immeuble situé en face de la faculté de médecine de La Timone à Marseille. Les lettres, une par palier, sont écrites de part et d'autre des fenêtres qui font face au boulevard.

Un drapeau palestinien a également été peint sur un des étages de cet immeuble de copropriété.

Des élus marseillais indignés

Découvert ce mercredi 19 février, le tag n'a pas manqué de faire réagir les élus marseillais de droite sur les réseaux sociaux. Renaud Muselier, le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, "condamne fermement les auteurs de la dégradation".

"L’antisionisme, vernis insupportable de l’antisémitisme, n’a pas sa place à Marseille et dans la Région Sud", écrit-il sur X.

Martine Vassal a à son tour pointé du doigt des "inscriptions inacceptables", et appuie les propos de Renaud Muselier. "Soutien à la communauté juive de Marseille."

Le vice-président au conseil régional Ludovic Perney ou encore la sénatrice Valérie Boyer se sont eux aussi insurgés face à l'inscription. "Ce message n'est pas seulement une attaque contre les Juifs mais contre tous les Marseillais!", ajoute cette dernière.

La mairie mobilisée pour nettoyer la façade

La présidente du Crif Marseille Provence, Fabienne Bendayan, a elle aussi réagi à ce tag géant. "Abject!", a-t-elle lancé sur les réseaux sociaux. Des "inscriptions insupportables émanant sans doute de fanatiques irrécupérables en plein cœur de Marseille."

La municipalité à confirmer auprès de BFM Marseille Provence avoir "immédiatement mobilisé les services municipaux et pris attache avec la copropriété pour le faire effacer dans les plus brefs délais.

Contactée par nos confrères d"ici Provence", Christine Juste adjointe en charge notamment de la propreté de l'espace public, souligne une "situation inédite" en raison de la taille du tag.

Marie Debais, avec Juliette Moreau Alvarez