Marseille: un plan pour lutter contre le stationnement anarchique aux abords des écoles

Des policiers municipaux vont notamment patrouiller aux abords des écoles pour faire respecter les règles du stationnement.

La ville de Marseille s'attaque au problème du stationnement anarchique aux abords des écoles. La municipalité a décidé de sévir face à ces voitures qui gênent le quotidien de nombreux parents d'élèves de la cité phocéenne.

Dès cette semaine, trente policiers municipaux sillonneront les abords des écoles marseillaises pour sanctionner les conducteurs récalcitrants, notamment au guidon de deux-roues motorisées.

"Il n'est plus acceptable aujourd'hui qu'on soit confronté en tant que piéton à des obstacles permanents sur la voie publique, et notamment des deux-roues qui viennent et qui jettent vulgairement leur scooter devant les écoles", indique Yannick Ohanessian, adjoint au maire de Marseille en charge de la tranquillité publique.

Ce dernier a présenté un nouveau dispositif ce lundi devant l'école Barthélémy, dans le 1er arrondissement de la ville. Une école en proie à ces stationnements gênants et abusifs qui rendent difficile le quotidien des enfants et des parents.

38 euros ou une mise en fourrière du véhicule

Désormais, un autocollant jaune fluo où est inscrit "Véhicule verbalisé, mise en fourrière demandée" sera déposé sur les véhicules pour prévenir les conducteurs de leur verbalisation. Du côté de la mairie, l'objectif est clair: éviter les contestations et la récidive.

"Jusqu'ici, il pouvait y avoir une réaction, peut être même parfois légitime des Marseillais, qui disaient 'Je n'ai jamais été informé que j'avais été verbalisé, et vous êtes venus plusieurs jours d'affilé pour nous verbaliser au même endroit, du coup j'ai reçu plusieurs amendes'", confie l'adjoint à la mairie au micro de BFM Marseille Provence.

"Désormais, ils ne pourront plus utiliser cet argument puisque cet autocollant sera apposé sur les véhicules immédiatement, et donc vous saurez tout de suite que vous avez été verbalisé parce que vous êtes en infraction", poursuit ce dernier.

Une infraction qui coûtera désormais 38 euros aux propriétaires des véhicules mal stationnés, ou une mise en fourrière.

Luca Licata Caruso avec Alixan Lavorel