Marseille: trois nouveaux radars installés dans le 8e arrondissement

Nichés entre deux palmiers, ils ne sont pas nécessairement visibles au premier coup d'oeil, mais ils sont pourtant bien là. Alors que les excès de vitesse restent à ce jour la première cause d'accidents mortels en France, trois nouveaux radars sont en cours d'installation dans le 8e arrondissement de Marseille.
Les deux premiers ont été implantés sur l'avenue Pierre-Mendès-France, à proximité des plages du Prado, tandis que le dernier est situé sur l'avenue de Hambourg. Et certains automobilistes n'ont pas manqué les panneaux indiquant la présence de ces nouveaux radars.
"La question qu'on s'est posée tout de suite, c'est 'Est-ce que ce sont les nouveaux radars dont on a entendu parler? Qu'est-ce qu'ils flashent? Qu'est-ce qu’on a le droit de faire? Pas le droit de faire?' On est un petit peu surpris, donc stressé quand on conduit", déclare Théo, automobiliste aixois, au micro de BFM Marseille Provence.
La vitesse et le franchissement des feux contrôlés
Les radars situés sur l'avenue Pierre-Mendès-France contrôlent la vitesse et le franchissement des feux, tandis que celui de l'avenue de Hambourg contrôle la vitesse, limitée à 50 km/h dans ce secteur. Et comme souvent lors de l'installation de tels appareils, les radars sont loin de faire l'unanimité.
"Pour Marseille, les radars, ils ont vraiment abusé. On reçoit des amendes à tire-larigot, ça ne s'arrête pas. Je ne pense vraiment pas que ce soit pour la sécurité du citoyen", estime un automobiliste.
D'autres comprennent au contraire la nécessité de ces équipements pour réduire les risques liés aux excès de vitesse sur la route. "J'y suis tout à fait favorable. Comme la route est droite et longue, les véhicules vont assez rapidement. Il y a des passages cloutés qui ne sont pas protégés par un feu rouge, et même quand il y a un feu rouge, il n'est parfois pas respecté", souligne Michel, un autre usager de la route.
En 2023, 89 personnes sont mortes sur les routes des Bouches-du-Rhône. Pour cette année 2024, le décompte s'élève déjà à 36.