Marseille: les agents de propreté de la gare Saint-Charles votent la fin de la grève

Les agents grévistes étaient mobilisés depuis une dizaine de jours pour dénoncer leurs conditions de travail et réclamer une hausse des salaires.

Après 13 jours de mobilisation, les agents de propreté de la gare Saint-Charles de Marseille ont voté ce vendredi, en fin de matinée, la fin de la grève à l’unanimité ainsi que la reprise du travail.

D’après les agents grévistes de l'entreprise Laser propreté, en charge du nettoyage pour la SNCF et la RTM, les revendications ont été acceptées.

"Sur l’aspect salarial tout a été réglé de la part de la société Laser, indique Kamel Djefeel, délégué syndical des agents de la propreté, à BFM Marseille Provence. Notamment sur le rappel des salaires mais aussi sur la possibilité d'évolution professionnelle."

"Sur la RTM, nous avons obtenu gain de cause, poursuit le délégué syndical. Sur la SNCF, nous avons eu des réponses claires et précises qui répondent à leurs interrogations et surtout qui nous ont rassurés.”

Les agents grévistes revendiquaient depuis une dizaine de jours une revalorisation salariale et des garanties sur l'emploi.

Dans les prochains jours, des rencontres vont avoir lieu pour discuter des formalités notamment sur l'avenir des emplois des agents de propreté.

"Aller de l'avant"

Les agents de propreté devraient reprendre le travail dès cet après midi. "Le plus important c’est d’aller de l’avant et que Marseille retrouve sa grandeur”, indique Kamel Djefeel.

Depuis plusieurs jours, les photos des poubelles pleines à craquer et le sol jonché de déchets en gare Saint-Charles après ces 13 jours de grève ont fait le tour des réseaux sociaux.

Malgré la levée de la grève, les agents de propreté regrettent les dernières tensions avec la RTM. Selon eux, la relation de confiance est désormais bafouée.

"La RTM, au lieu de faire preuve de dialogue social, a traité et insulté ceux qui œuvrent pour que leur métro et leur quai soient propres comme des voyous", a conclut Kamel Djefeel.

Marie Roux