"It's Marseille, baby": de la bouillabaisse à la Bonne Mère, la visite du New-York Times en terres phocéennes

La basilique Notre-Dame de la Garde à Marseille, le 23 janvier 2025 - Viken KANTARCI © 2019 AFP
"C’est Marseille, bébé — it’s Marseille, baby". Le New-York Times dresse, ce jeudi 29 mai dans ses colonnes, un portrait dithyrambique de la cité phocéenne.
Au cours d'un guide suivant les aventures d'une journaliste pendant 36 heures à Marseille, le quotidien américain détaille un lieu "pour des jeunes de toutes les villes d’Europe, attirés par un mode de vie moins coûteux et plus proche de la nature".
"Marseille est comme un chant de sirène; depuis des milliers d'années, marins et vagabonds sont attirés et accrochés par son courant rebelle", écrit le New-York Times.
Une belle publicité pour la ville à quelques jours de la période estivale, saluée par le maire de Marseille Benoît Payan sur X.
La cuisine au cœur de la ville
Si le quotidien s'arrête sur plusieurs lieux iconiques marseillais, du marché de Noailles "connu sous le nom de 'ventre de Marseille'" au fort Saint-Nicolas et ses soirées musicales offrant une "vue panoramique" sur le port, le journal regorge de références à la cuisine marseillaise que la journaliste découvre au gré du "parfum des épices qui mijotent".
"Marseille est une ville portuaire, toujours en mouvement", écrit encore le quotidien américain.
La pizza y est décrétée "nourriture officieuse de la ville" et véritable "sacrilège" de ne pas en déguster, quand la tarte aux anchois est finalement élevée au rang de "véritable star" de la ville.
Plusieurs adresses culinaires sont aussi égrenées aux quatre coins de la ville, avant une dernière, du côté du Vallon des Auffes où la mythique bouillabaisse n'est "pas tant un repas qu'une procession de bouillons, de toasts, de sauces et de poissons".
"Le Cours Julien, l'étoile polaire de la vie nocturne marseillaise"
Une fois le ventre plein, plusieurs autres lieux de la ville sont arpentés comme La Friche de la Belle de Mai, "comme un centre culturel sous stéroïdes" où "les murs sont imprégnés d'art de la rue".
Le New-York Times conseille aussi, évidemment, un détour par la basilique Notre-Dame de la Garde "avec sa Vierge dorée tenant l'enfant Jésus dans ses bras" surplombant la ville.
Finalement, pour les couche-tard, il est conseillé de profiter de ses soirées au Cours Julien, "l'étoile polaire de la vie nocturne marseillaise" où "le serveur salue les clients en les appelant 'mes amies' (en français dans l'article, NDLR)".
"Les basses ricochent sur les bâtiments tandis que la foule se déplace dans un labyrinthe de clubs punk, de bars et de restaurants où des fleurs délicates sont utilisées comme garniture", écrit le journal.
En début d'année, le New-York Times avait déjà évoqué les charmes de la Provence en incluant Aix-en-Provence parmi sa liste des 52 destinations à ne pas manquer en 2025. Cette fois, c'est bien Marseille qui profite d'un coup de projecteur avant l'été et qui donnera, peut-être, des idées à de futurs touristes.