Fos-sur-Mer: une simulation d'alerte tsunami organisée le 4 novembre

Le but de l'exercice est de tester les moyens "d'alerte et de communication auprès de la population, ainsi que la coordination des secours grâce à l'activation d’une cellule de crise", indique la Ville de Fos-sur-Mer.

Le 4 novembre prochain, une simulation de tsunami va être organisée à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), par la Ville, en lien avec les services de la préfecture. L'objectif de cet exercice "est de tester la procédure 'tsunami' mise en place par la commune dans son Plan communal de sauvegarde et l'ensemble des moyens d'alerte et de communication de la Ville", souligne cette dernière dans un communiqué, "même si le risque tsunami ne concerne qu'une bande de 200 mètres parallèle au littoral".

Le matin du 4 novembre, une sirène d'alerté, située sur le toit de l'Hôtel de Ville, va retentir dans la commune. "Il s'agit d'un entraînement", et les habitants "pourront poursuivre leurs activités, sans restrictions", rassure la Ville.

Messages d'alertes, informations en temps réel sur les réseaux sociaux...

Dans les quartiers littoraux, "des messages d'alerte appelant à l'évacuation (fictive) vont être transmis aux habitants par automate d'appel (...) ainsi que par les haut-parleurs des véhicules de la Police municipale". De la même manière, les réseaux sociaux et le site de la Ville relaieront des informations en temps réel.

"Cet exercice vise également à simuler la coordination des secours et de l'ensemble des acteurs concernés au sein de la cellule de crise, qui sera activée pour l’occasion, à l'Hôtel de ville, en lien direct avec les services de la préfecture des Bouches-du-Rhône, organisateurs de l'exercice", rappelle la Ville.

Pour rappel, dans l'éventualité d'une "vraie" alerte, dès que la sirène retentit, il est "nécessaire de se confiner, de ne pas aller chercher les enfants dans les écoles puisqu'ils sont pris en charge, de ne pas circuler afin de faciliter le travail des services de secours, et d'écouter la radio pour connaître les consignes officielles".

Fanny Rocher