Fissures dans un immeuble de Martigues: de nombreux habitants évacués en attente d'un relogement

Après l'évacuation de 150 personnes d'un immeuble à Martigues (Bouches-du-Rhône) dans la nuit de samedi à dimanche à cause d'un risque d'effondrement, des entretiens sont menés avec les familles pour évoquer le relogement.

Cela fait plus de trois jours que 54 familles ont été évacuées de leur immeuble à Martigues (Bouches-du-Rhône) à cause d'un risque d'effondrement. Sur des vidéos transmises à BFM Marseille Provence par des habitants, on voit des fissures de plusieurs mètres sur les façades extérieures mais également à l'intérieur de l'immeuble.

Pour l'heure, les familles sont nombreuses à rester sans solution. Ce mardi, au centre social où les familles ont trouvé refuge, les rendez-vous se sont multipliés avec trois bailleurs sociaux, 13 habitat, la Semivim ou encore le service logement de la ville de Martigues. Objectif: pouvoir proposer des logements de remplacement à ces 150 habitants.

Le problème, c'est que pour ces familles, les solutions présentées sont souvent inadéquates. Certaines se sont vues proposer des logements à plusieurs dizaines de kilomètres de Martigues. Plusieurs d'entre elles ont d'ailleurs été informées qu'elles allaient devoir à nouveau dormir à l'hôtel ce mardi soir.

Les animaux de compagnie restés dans l'immeuble

Pour assurer le bon déroulement des entretiens et éviter les débordements, la police est présente sur place. Les familles sont, en effet, à bout et la tension est palpable.

De plus, elles sont nombreuses à déplorer le fait de ne pas pouvoir aller chercher leurs animaux de compagnie, restés dans l'immeuble.

Deux bâtiments de l'immeuble avaient été évacués dans la nuit de samedi à dimanche. C'est un habitant qui aurait entendu un craquement dans la nuit, avec une fissure apparaissant dans une cage d'escalier, qui a prévenu les pompiers, selon 13 Habitat.

Les bâtiments et parkings interdits d'accès

Depuis, "les bâtiments K et M de Notre-Dame des Marins ainsi que les parkings situés autour sont interdits d’accès jusqu’à nouvel ordre (par arrêté municipal)", précise la mairie sur Facebook.

On ignore, pour le moment, le nombre précis de personnes qui ont été relogées.

Par Johan Honnet et Astrid Bergere