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"Des crottes sur la tête": les habitants de Peyrolles-en-Provence face à l'invasion de 20.000 étourneaux

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Depuis décembre dernier, les habitant de Peyrolles-en-Provence vivent un enfer à cause des étourneaux. En raison d’un hiver doux, les oiseaux sont présents en très grand nombre et cause des désagréments.

Des oiseaux devenus nuisibles. La nuit n’est pas totalement tombée à Peyrolles-en-Provence, alors Damien et sa buse Wallis entrent une dernière fois en action dans la commune, ce mardi 20 février.

La cible du prédateur? Une nuée d’étourneaux, composée de quelque 20.000 individus qui ont pris leur quartier dans les cyprès de Peyrolles-en-Provence depuis décembre dernier. 

"On la fait voler dans les cyprès autour, quand ils se posent pour justement leur faire comprendre qu'il y a des rapaces et qu'ils se sentent menacés pour les faire partir du site", explique Damien Rouchouse, effaroucheur, sur notre antenne.

Canon, lasers, bandes sonores

Des milliers d'oiseaux, et un spectacle remarqué dans le ciel mais qui n’est pas sans désagréments pour les riverains, particulièrement aux abords des écoles voisines. "On se prenait les crottes sur la tête, sur les voitures... C'était spécial", se souvient, avec un sourire, un habitant de la ville au micro de BFM Marseille Provence.

"Les aliments" aussi ont été touchés par les déjections des volatiles, mais aussi "les vêtements, le bonnet, la veste", résume un autre riverain.

Depuis décembre 2023, quelque 20.000 étourneaux ont pris leur quartier dans les cyprès de Peyrolles, causant des désagréments.
Depuis décembre 2023, quelque 20.000 étourneaux ont pris leur quartier dans les cyprès de Peyrolles, causant des désagréments. © BFM Marseille Provence

Canon, lasers, bandes sonores et désormais des rapaces. La ville a tout tenté pour les effaroucher avec, enfin, des premiers résultats. "D'ici une semaine, à peu près, on devrait être débarrassés de la masse de ces oiseaux", assure Olivier Fregeac, maire de Peyrolles-en-Provence.

"Ça aura pris du temps, mais ça aura fonctionné. On le saura pour la prochaine fois", estime l'élu sur notre antenne.

Le coût total de la facture s'estime à plus de 4.000 euros. Les étourneaux, eux, devraient reprendre la migration vers l’Espagne et l’Afrique du Nord.

Manon Mugica avec Alixan Lavorel