Université Lyon 2: de violentes altercations éclatent entre des étudiants de l'UNEF et de l'UNI

Des menaces et des insultes ont proférées en marge d'une élection étudiante interne en début de semaine.

Une élection étudiante sous tension. Au sein de l'université Lyon 2, de violentes altercations et des menaces ont été échangées entre étudiants militants en début de semaine. D'un côté, ceux affiliés au syndicat de gauche, l'UNEF, et de l'autre les étudiants rattachés au syndicat de droite, l'UNI.

"Extrême-gauche et islamistes main dans la main face à l’UNI à Lyon 2", dénoncent ces derniers sur leur compte Twitter.

Lors du scrutin, consacré aux conseils centraux de l’établissement, plusieurs étudiants de l'UNEF s'en seraient pris violemment à leurs camarades de l'UNI au cri de "sale blanc", "par Allah on va vous tuer" ou encore "je suis un soldat du ciel, musulman et fier", selon un communiqué de l'UNI relayé sur Twitter.

L'université réagit

De son côté, la direction de l'université a réagi ce jeudi dans un communiqué, annonçant "déplorer" cette situation au sein de ses murs. "Le ton est monté plus particulièrement mercredi après-midi sur le campus Berges du Rhône. Nos agents de sécurité incendie, bien présents sur place, ont tenté d’apaiser la situation, tout en maintenant l’ordre afin de ne pas empêcher le bon déroulement du scrutin qui se déroulait à proximité", indique l'université.

Cette dernière indique par ailleurs qu'un étudiant a été gazé durant l'altercation, avant d'être pris en charge par les équipes médicales de l'université, sans que son état ne nécessite l'appel des pompiers.

"Ayant identifié une arme blanche dans la poche de l’un des protagonistes, nos agents de sécurité incendie ont contacté, à titre préventif, les forces de l’ordre, qui sont arrivées rapidement sur place", indique par ailleurs l'université Lyon 2.

Au vu des débordements qui se sont donc déroulés, l'université indique qu'elle "se réserve [...] le droit d’engager des poursuites disciplinaires et judiciaires", sans pour autant détenir plus d'informations sur l'identité des responsables des altercations.

A. La.