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Lyon: ouverture du procès de l'homme suspecté d'avoir tué puis jeté une escort-girl dans le Rhône

La balance de la Justice (illustration)

La balance de la Justice (illustration) - LOIC VENANCE / AFP

Le corps de la jeune femme de 23 ans avait été retrouvé le 30 octobre 2019, ligoté avec un film plastique et un cordon électrique. Le procès de son dernier client, suspecté du meurtre, doit se terminer vendredi.

Le corps d'Anne-Laure avait été repêché dans le Rhône en octobre 2019. Le procès de l'homme soupçonné d'avoir tué cette jeune femme de 23 ans surnommée "Kitty", une escort-girl lyonnaise, s'ouvre ce mercredi devant les assises du Rhône et va durer trois jours, relate Le Progrès.

Le suspect, âgé de 42 ans, est le dernier client de la victime, un commerçant ambulant sur les marchés lyonnais. Il avait été interpellé en novembre 2019 avec sa femme qui avait également mise en examen pour meurtre. Un non-lieu avait finalement été prononcé pour cette dernière, rappelle Le Parisien.

"Il n’existe pas la moindre preuve de culpabilité contre notre client qui, détenu depuis quatre ans, conteste vigoureusement les faits", expliquent les avocats du suspect à nos confrères, ajoutant qu'ils vont plaider l'acquittement "avec la plus grande conviction".

Paralysée puis jetée dans le fleuve

Le 23 octobre 2019, les proches d'Anne-Laure s'étaient inquiétés de la disparition de la jeune femme de 23 ans, vendant ses services d'escort-girl sur internet.

"Elle s’adonnait à la prostitution de luxe, mais elle avait peur. Elle était proche d’une amie d’enfance, également escort, et les deux jeunes femmes se protégeaient mutuellement", explique l’avocate de la famille Me Bénédicte Del-Vecchio-Zinsch au Progrès.

Le corps de la victime avait finalement été retrouvé quelques jours plus tard, le 30 octobre, ligoté avec un film plastique et un cordon électrique, à la surface du Rhône, au niveau du pont Gallieni, dans le 7e arrondissement de Lyon. La jeune femme avait été découverte en sous-vêtements.

L'autopsie avait confirmé une "mort violente avec intervention d'un tiers". Anne-Laure avait été paralysée après que son cou ait été perforé par une arme pointue, puis jetée dans le fleuve où elle s'est noyée.

Le verdict est attendu ce vendredi.

M.L.