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Le pic de pollution s'installe dans le bassin lyonnais, la circulation différenciée maintenue

Alerte à la pollution à Lyon le 25 juin 2019

Alerte à la pollution à Lyon le 25 juin 2019 - PHILIPPE DESMAZES © 2019 AFP

La qualité de l'air s'est dégradée dimanche. Une conséquence de la baisse des températures et d'un plus fort recours au chauffage, source de particules PM10.

La qualité de l'air ne devrait pas s'améliorer de sitôt dans le bassin lyonnais. L'épisode de pollution qui a débuté dimanche devrait s'installer dans la durée, si l'on en croit les prévisions d'Atmo Auvergne-Rhône-Alpes.

Si la circulation ne contribue à l'émission de particules PM10 qu'à hauteur de 15%, selon Atmo, la préfecture a annoncé ce mercredi sur Twitter qu'elle reconduisait pour la journée de jeudi les mesures de circulation différenciée entrées en vigueur lundi.

Les particules PM10, relève l'organisme, "sont un polluant majoritairement émis par le chauffage, notamment les systèmes non performants alimentés en bois." Or une "utilisation accrue du chauffage" a été observée à compter de dimanche, en conséquence de la baisse des températures.

La qualité de l'air jugée "médiocre"  

"On se retrouve dans une situation favorable à ce nouvel épisode qui a concerné au départ seulement le bassin lyonnais", avant de s'étendre à d'autres contrées.

Si la qualité de l'air respiré a pu brièvement s'améliorer ce mercredi à Lyon - tout en restant "médiocre" -, le répit devrait être de courte durée à en croire Atmo. "En effet, des vents faibles sont annoncés sur les jours à venir, ce qui créera des conditions favorables à l’accumulation des polluants."

"Cette zone reste donc en vigilance pollution", écrit l'organisme. L'air y sera "médiocre" au moins jusqu'à vendredi.

Florian Bouhot Journaliste BFM Régions