BFM Lyon
Lyon

Dans le Beaujolais, ce festival "ne désespère pas" après des demandes de subventions restées sans réponse

placeholder video
La deuxième édition du festival Les Ceptaculaires débutera dans deux semaines à Lantignié. Après un grand succès l'année dernière, les organisateurs ont augmenté la capacité, mais ils ne rentrent pas dans leurs frais. 

À Lantignié dans le Beaujolais, le festival de spectacles vivants Les Ceptaculaires prépare sa deuxième édition. "On a du spectacle jeune public, on a du théâtre de rue, on a un classique avec un Shakespeare Macbeth, on a du spectacle pour enfant aussi. La plupart des spectacles sont tout public", explique Christophe Dussauge, directeur de la programmation artistique du festival Les Ceptaculaires. "L'idée c'est de faire venir la culture en milieu rural. Et je crois que la première édition nous a montré que c'était un succès énorme", poursuit Christophe Dussauge.

Le festival a donc vu les choses en grand cette année. Un nouveau chapiteau de 300 places sera installé devant la mairie. Plus de moyens pour accueillir plus de public, mais cette nouvelle logistique est coûteuse pour ce festival naissant. Il lui manque encore plus de 20.000 euros pour rentrer dans ses frais.

Des demandes de subventions

L'association a lancé deux dossiers de demandes de subventions. "Oralement on a été encouragé par des élus du secteur à faire cette progression et ce développement. Pour l'instant, la commission culture de la région Auvergne-Rhône-Alpes ne nous a toujours pas répondu, mais on ne désespère pas", commente Éric Reiset, président de l'association Lantigniet Art&Culture.

Le festival compte donc sur un public nombreux pour subvenir à ses dépenses. "Si on peut avoir au moins 1.500 personnes en fréquentation, c’est-à-dire le double de l'année dernière, on ne devrait pas être trop loin du compte", ajoute Éric Reiset.

"En plus c'est le seul week-end du mois de mai où il y a rien à faire, il n'y a pas de pont, pas de fête des mères, venez à Lantignié", conclut-il.

Alizée Lorion avec Léa Ramsamy