Concours Miss France: le comité de Miss Rhône annonce la fin de son affiliation au comité régional

Plusieurs comités départementaux quittent le navire. Les comités de Miss Loire, du Rhône, et de la Drôme vallée du Rhône, ont annoncé "se désolidariser du comité Miss Rhône-Alpes, de sa présidente Patricia Recanati et, par conséquent, de Miss France organisation".
Une annonce faite dans un communiqué commun, deux jours avant la mort de la papesse du concours, Geneviève de Fontenay. L'antenne de l'Isère avait, elle, déjà annoncé, en juin dernier, la fin de son affiliation au comité régional.
Une licence jugée "trop onéreuse"
Cette annonce s'explique en raison d'un désaccord financier où il a été demandé aux comités départementaux de payer une sous-licence afin d'appartenir à la marque Miss France.
"Nous estimons que nos associations qualifiées loi 1901, financées en partie par des subventions locales ou départementales, n'ont pas vocation à rémunérer un comité régional, une personne ou une société", est-il écrit dans le communiqué.
"Le prix a été un peu gonflé et nous avons refusé d'apporter cette contribution pour faire vivre ce comité Rhône-Alpes qui, lui-même, est censé être un comité indépendant", justifie Mam' Issabré, présidente du comité Miss Rhône, invitée par BFM Lyon.
Mam' Issabré considère que la licence demandée est "trop onéreuse" et ne correspond pas aux valeurs prônées par son comité. "Ce n'est pas une décision facile à prendre [...] on veut rester dans les valeurs qu'on prône, de pouvoir accompagner des jeunes filles, et ne pas être juste des vaches à lait", estime-t-elle.
L'arrêt de la convention avec Miss Rhône-Alpes ne signifie toutefois pas l'arrêt du comité dans le Rhône. Mam' Issabré assure que des concours, non affiliés avec Miss France, continueront d'être organisés.
Une organisation incertaine en 2024
De son côté, Patricia Recanati, déléguée régionale du comité Miss Rhône-Alpes, a réagit auprès du Dauphiné Libéré. "Miss France est une marque déposée, avec un logo officiel. Au comité régional, nous devons surveiller le respect des règles autour de la marque. Nous avons un rôle de garant dans la région", indique-t-elle.
"L’année dernière, c’est le comité régional qui avait pris en charge la totalité de la licence. Mais nous avions prévenu que c’était la dernière année, et que chaque comité départemental devrait payer une sous-licence", poursuit-elle auprès du quotidien.
Les comités départementaux accompagneront les jeunes filles jusqu'à l'élection de Miss Rhône-Alpes le 23 septembre prochain avant la scission totale. Quant à la présence d'une Miss Rhône au concours national en 2024, Patricia Recanati promet que "les concours locaux continueront".