Auvergne-Rhône-Alpes: une augmentation significative des demandeurs d'emploi dans la région

Photo d'illustration. - Geoffroy VAN DER HASSELT © 2019 AFP
Le nombre de personnes inscrites à France Travail a connu une augmentation significative au premier trimestre 2025, comme l'a appris BFM Lyon dans un communiqué transmis par l'organisme ce lundi 28 avril.
Toutes les catégories sont victimes d'une hausse importante. "Le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A croît de 8,5 % (+28.180) ce trimestre et croît de 13,0 % sur un an", informe France Travail.
La réforme du RSA fait bondir le nombre d'inscrits
Concernant les catégories A, B, C, D et E, cette augmentation s'établit à 3,7% sur le trimestre, soit 25.790 personnes supplémentaires. Une croissance qui atteint 5,7% sur une année.
Enfin, "le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B, C augmente de 4,3 % (+25.940) sur le trimestre et croît de 6,9 % sur un an", apprend-on dans le communiqué de l'organisme.
Les chiffres nationaux sont du même acabit, puisque le nombre de chômeurs inscrits en catégorie A a bondi de 8,7% au premier trimestre 2025.
Cette hausse, importante et généralisée, s'explique en partie par la modification des règles d'inscription à France Travail. La réforme du RSA, mise en place en janvier, a ainsi "fortement affecté" les chiffres publiés ce lundi.
Depuis le 1er janvier, les allocataires du RSA sont automatiquement inscrits à France Travail. Près de 135.000 jeunes ont aussi été ajoutés aux listes de l'organisme. Fin janvier, Thibaut Guilluy, directeur général de France Travail, estimait qu'environ un million de personnes avaient été inscrites automatiquement depuis le début de l'année.
Une hausse qui "ne reflète la conjoncture"
En retirant ces nouveaux inscrits du calcul, la hausse du chômage reste significative mais plus contenue. "Hors bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA) et jeunes (...), le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A croît de 4,8 % ce trimestre et augmente de 8,8 % sur un an", ajoute France Travail.
Lors d'une conférence de presse ce lundi, le service statistique du ministère du travail (Dares) a assuré que "cette hausse ne reflète pas la conjoncture du marché du travail" et que les néo inscrits sont "soumis à des règles d'actualisation spécifiques ce qui affecte aussi les statistiques".