Villeneuve-d'Ascq: le musée du LaM ferme ses portes pendant un an et demi pour des travaux

Le LaM, musée d'art moderne, contemporain et brut, ferme ses portes pendant un an et demi pour restaurer sa toiture et ses baies vitrées. Des expositions hors les murs restent prévues dans toute la région.

Derniers instants pour visiter le musée LaM de Villeneuve-d'Ascq. Le bâtiment va fermer pendant près d'un an pour permettre d'importants travaux au niveau du toit et des baies vitrées.

Le déménagement des œuvres a déjà commencé malgré la présence des visiteurs. "On ne savait pas, on l'a appris en arrivant, en voyant les échafaudages", déclare une femme de passage au LaM au micro de BFM Grand Lille.

"J'ai vu qu'il y avait des revêtements au niveau des toits, puis apparemment, il manque des oeuvres déjà...", constate un autre visiteur.

Des tableaux ont déjà été retirés

Une soixantaine de tableaux ont déjà été retirés, notamment ceux de Pablo Picasso ou de John Brack. De quoi laisser un petit pincement au coeur aux locaux. "C'est un peu difficile, ça fait partie de mes occupations. Un an et demi, c'est quand même pas rien", s'attriste une habitante de Villeneuve-d'Ascq auprès de BFM Grand Lille.

Les travaux qui seront réalisés "ont pour but d'optimiser les performances énergétiques du bâtiment et d'offrir un meilleur confort de visite en 2026", explique Sébastien Faucon, directeur-conservateur du LaM.

Un projet estimé à 12,5 millions d'euros

Le projet, lancé par la métropole, est estimé à 12,5 millions d'euros. Un budget important, dû notamment aux précautions à prendre pour ne pas abimer les œuvres du musée.

"Chaque oeuvre est vue, identifiée, retraitée, reconditionnée puis déménagée en dehors du musée. C'est un gros chantier qui mobilise l'ensemble de l'équipe de la conservation du musée", détaille Sébastien Faucon.

D'ici à la réouverture, prévue en 2026, les férus d'art moderne et contemporain pourront profiter de la présence des guides du LeM lors de chaque exposition organisée hors les murs dans l'ensemble de la région.

Mathias Fleury