BFM Lille
Grand Lille

Valdunes: la grève reprend au site de Trith-Saint-Léger, les salariés réclament des réponses

La mobilisation des salariés de l'usine Valdunes, sur le site de Trith-Saint-Léger (Nord).

La mobilisation des salariés de l'usine Valdunes, sur le site de Trith-Saint-Léger (Nord). - BFM Grand Lille

Les salariés dénoncent l'absence de nouvelles du plan social prévu par le repreneur du site de Trith-Saint-Léger, le groupe français Europlasma, qui doit voir la suppression de 130 postes.

Ils dénoncent un manque d'informations. Le mouvement de grève des salariés de l'usine Valdunes, dernier fabricant en France de roues pour trains, a repris ce lundi 19 février à Trith-Saint-Léger (Nord).

Une centaine d'employés ont manifesté devant les bureaux de la direction pour demander des réponses concernant l'offre de reprise du site par le groupe français Europlasma.

130 postes supprimés

Le ministère de l'Économie avait annoncé début février l'offre de reprise pour les deux sites de Valdunes dans le Nord, à Trith-Saint-Léger et Leffrinckoucke, près de Dunkerque. Ce projet de reprise devrait permettre de garder 175 des 300 postes dans le Nord.

Mais, sans nouvelles de ce plan social, les salariés exigent des réponses, d'autant plus que 130 postes doivent tout de même être supprimés.

"On savait qu'il y allait avoir de la casse sociale, mais pas à ce point-là, 130 personnes c'est énorme. Derrière il y a des familles et des gens qui vont être brisés. J'espère que ces gens-là vont partir dignement, avec ce qu'il faut", avait déclaré Frédéric Thobois, salarié de l'usine, au micro de BFM Grand Lille.

D'autant que la majorité des suppressions de postes concernent le site de Trith-Saint-Léger, puisque le groupe Europlasma avait initialement prévu une reprise seule du site de la forge, près de Dunkerque. Cette dernière pourrait d'ailleurs suivre le mouvement de grève repris ce lundi par les salariés.

Une réunion doit avoir lieu ce mercredi entre la direction de Valdunes, le repreneur et le ministère de l'Économie.

Laurène Rocheteau