Pas-de-Calais: 2000 participants à une rave-party à Loison-sous-Lens, la police sur place

Des habitants excédés. Depuis la nuit de vendredi à samedi, les habitants des communes de Loison-sous-Lens, Sallaumines et de Liévin se plaignent sur les réseaux sociaux d'une rave party à Loison-sous-Lens, dans le Pas-de-Calais, indique la préfecture dans un communiqué.
2000 fêtards se trouvent sur place et la police est également sur les lieux pour déloger les participants qui prévoient de faire la fête jusqu'à dimanche soir, selon l'AFP.
Trois personnes prises en charge
Samedi soir, la rave-party étaient toujours en cours, a indiqué la préfecture du Pas-de-Calais dans un point de situation vers 22h. Elle précise néanmoins qu'aucun "incident grave n'est intervenu entre les forces de police et les personnes désirant accéder au site".
Trois personnes ont été prises en charge par les sapeurs-pompiers d'après la préfecture, "compte-tenu de leur état de fatigue".
Un site "particulièrement dangereux"
Cette rave-party non déclarée "se déroule au sein d'un vaste site industriel de plusieurs hectares (...) particulièrement dangereux et complexe en raison de sa situation géographique (à proximité immédiate de l'autoroute A21 qui n'est pas grillagée, d'une rivière et de l'entreprise Nexans qui a dû cesser son activité en raison des intrusions), de ses toitures instables et de la présence de fosses", écrit la préfecture du Pas-de-Calais dans un communiqué.
Cette fête est dénoncée par de nombreux riverains sur les réseaux sociaux. "Ça fait 12 heures que je n'ai pas dormi", dénonce un premier habitant sur Twitter.
Nous entendons de la musique style techno dehors, c’est insoutenable", affirme une autre habitante sur Facebook.
Six scènes installées dans le hangar
Du côté des organisateurs, on explique "avoir eu un coup de cœur" pour le site et vouloir faire une "fête libre et éphémère". L'homme interrogé par La Voix du Nord indique enfin avoir installé six scènes dans le hangar.
Une sortie très peu appréciée par Jean-François Raffy, le sous-préfet de Lens. "On attend ce dimanche que ça se termine sinon, il faudra prendre d’autres mesures en lien avec la sous-préfecture", explique-t-il à nos confrères.
"Les organisateurs font courir des risques de sécurité à la jeunesse, car ces locaux ne sont pas adaptés à l’accueil du public. Pour l’instant, on bloque les accès et on évalue les conditions de sécurité", assure Jean-François Raffy.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Béthune et confiée aux services de police de Lens.