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Pas-de-Calais: enquête sur un décès après une vaccination AstraZeneca

Le laboratoire AstraZeneca est contraint de fournir 50 millions de doses de vaccin aux 27 pays membres d'ici fin septembre

Le laboratoire AstraZeneca est contraint de fournir 50 millions de doses de vaccin aux 27 pays membres d'ici fin septembre - GABRIEL BOUYS © 2019 AFP

Une enquête est ouverte après le décès d'une habitante de Coulogne, en avril dernier. Son mari soupçonne un lien avec l'injection du vaccin AstraZeneca qu'elle avait reçu quelques jours plus tôt.

Le parquet de Boulogne-sur-mer (Pas-de-Calais) a ouvert une enquête préliminaire pour homicide involontaire sur le décès en avril d'une femme peu après une injection du vaccin anti-Covid AstraZeneca, a-t-on appris auprès du parquet.

L'enquête, ouverte début juin, fait suite au dépôt d'une plainte du mari de cette femme au commissariat de Calais, a indiqué à l'AFP le procureur de la République, Pascal Marconville, confirmant une information de La Voix du Nord. "Le mari a mis en relation le décès avec cette injection", a-t-il ajouté.

Une autopsie médicale, et non judiciaire, a été réalisée à l'hôpital, concluant à des thromboses, a-t-on confirmé de même source.

Une morte "brutale"

Selon La Voix du Nord, la femme de 61 ans est décédée brutalement dans la nuit du 5 au 6 avril, après avoir été transférée des urgences de Calais à Lille pour des douleurs et des saignements.

Le vaccin développé par le laboratoire pharmaceutique AstraZeneca est officiellement autorisé dans l'UE, au même titre que ceux de Johnson & Johnson, Moderna et BioNTech-Pfizer. Mais plusieurs pays ont restreint ou abandonné son utilisation en raison d'effets secondaires rares mais graves.

Le pôle santé publique du parquet de Paris s'est par ailleurs saisi de trois enquêtes ouvertes à la suite de plaintes déposées par les familles de personnes décédées après avoir été vaccinées contre le Covid-19 avec l'AstraZeneca, parmi lesquelles un étudiant en médecine de 26 ans.

A.F avec AFP