Paris-Roubaix Femmes: dernière reconnaissance pour l'équipe Cofidis avant d'affronter les célèbres pavés

Elles seront plus d’une centaine de cyclistes à se lancer à l’assaut des célèbres pavés du nord pour la 3e édition du Paris-Roubaix Femmes. Une course d’un jour qui se prépare bien avant le départ.

Plus que quelques jours avant l'enfer du Nord. La course cycliste Paris-Roubaix a lieu ce dimanche pour les hommes et ce samedi pour les femmes. Elles seront d'ailleurs plus d’une centaine de coureuses à se lancer à l’assaut des célèbres pavés du nord pour la 3e édition féminine, entre Denain et Roubaix.

Parcours du Paris-Roubaix Femmes 2023. © Paris-Roubaix Femmes

La semaine dernière, les équipes ont pu faire la reconnaissance du parcours, pour ne rien laisser au hasard et préparer ce rendez-vous dans le moindre détail. Et découvrir notamment les tant redoutés pavés.

"Elles ne vont pas se rappeler de chaque mètre mais certaines l'ont couru l'an dernier et de passer une fois de plus, ça va être un atout", confie Gaël Le Bellec, directeur sportif de la section féminine de l'équipe nordiste Cofidis, au micro de BFM Lille.

Ce dernier rappelle à son équipe qu'un Paris-Roubaix, "ça peut se perdre sur une chute ou une mauvaise trajectoire". Il faut être constamment vigilantes.

17 secteurs pavés

Cette année, pour la 3e édition féminine, les organisateurs ont rallongé le parcours, entre Denain et le célèbre vélodrome. Les coureuses devront parcourir plus de 145 kilomètres, dont quasiment 30 sur les pavés, répartis en 17 secteurs. Pas de Trouée d’Aremberg au programme, mais d’autres mythes, comme le carrefour de l’arbre ou Mons en Pevele.

"C'est super important de connaître l'entrée de chaque pavé. C'est une ligne d'arrivée à chaque fois que tu rentres dans un secteur pavé", estime Gabrielle Pilote-Fortin, coureuse canadienne de la firme de Bondues.

De son côté, sa coéquipière Alana Castrique juge "qu'il faut débrancher le cerveau et se dire que c'est tout ou rien".

"Les filles qui seront au départ, ce sont des filles qui sont efficaces là-dessus", juge le directeur sportif de Cofidis. "On est outsider, on n'est pas une équipe World Tour, mais on est un peu à la maison, on a l'envie et la motivation de faire quelque chose".

Antoine Sabardin, Clément Polyn et Alicia Foricher