"On a perdu beaucoup de choses": le local des Restos du cœur d'Arques ravagé par les inondations

"C'était apocalyptique". À Arques, l'une des communes du Pas-de-Calais les plus touchées par les inondations , le local des Restos du cœur a été ravagé par les inondations. À l'intérieur, l'eau est montée à 1,20 mètre et a détruit plusieurs tonnes de matériels, notamment alimentaires.
"Ici, on a perdu plusieurs tonnes que ce soit en nourriture mais aussi en jouets pour les enfants, du matériel informatique comme des congélateurs et des frigos. On a vraiment perdu beaucoup de choses", précise Agnès Duhem, responsable départemental à l'aide à la personne aux Restos du cœur, au micro de BFMTV.
La campagne d'hiver débute le 20 novembre
Dans le local, l'eau a tout ravagé. "Tout surnageait. C'était presque apocalyptique. On ne s'y attendait pas, surtout ici, à Arques", se remémore la responsable. Et à quelques jours du lancement de la grande campagne d'hiver, qui doit débuter le 20 novembre partout en France, cette perte sonne comme un coup de massue.
"Pour la nourriture, on ne sait pas encore comment faire. Soit on mettra en place un camion itinérant, soit on déplacera les personnes sur les autres centres alentours", indique la responsable départementale.
Pour le moment, malgré ces inondations, les Restos du coeur continuent d'apporter leur aide aux sinistrés. "On va faire en sorte d'aider toutes les personnes. Celles qui ne sont pas habituellement accueillies aux Restos du cœur, on ouvre à tout le monde", indique Agnès Duhem.
L'association recherche un nouveau local
Pour faire face à cela, un grand vestiaire a d'ores et déjà été installé au centre de Longuenesse (Pas-de-Calais) et permet aux sinistrés de trouver des "vêtements chauds", précise la responsable départementale. Et d'ajouter: "Toutes les personnes sinistrées pourront s'y rendre".
Désormais, l'heure est à la recherche d'un nouveau local au plus vite.
"On a besoin d'un nouveau local car on ne peut accueillir personne. Ils sont besoin d'un endroit chaleureux où boire un café et discuter. Là, ce n'est pas possible", explique-t-elle.
L'association lance donc un appel pour trouver le nouvel endroit qui leur permettra d'accueillir les bénéficiaires. Qui plus est, elle demande à ceux qui le peuvent de "donner" notamment "des vêtements", précise Agnès Duhem. Un appel aux dons est même envisagé.