Nord: quatre personnes écrouées pour le meurtre de deux motards à Aubigny-au-Bac

Deux motards ont été tués par balles début août à Aubigny-au-Bac. Après deux premières arrestations, le parquet de Douai annonce ce mardi avoir mis en examen quatre autres personnes.

Quatre personnes supplémentaires ont été mises en examen pour "association de malfaiteurs et meurtre en bande organisée", après la mort par balles début août de deux membres d'un club de motards du Nord, a indiqué ce mardi 27 août le parquet de Douai.

Ces quatre nouvelles mises en examen portent à six le nombre total de personnes poursuivies dans ce dossier, a indiqué à l'AFP le procureur de la République de Douai Frédéric Fourtoy confirmant une information du journal La Voix du Nord.

Le procureur ajoute que ces quatre personnes "ont toutes été placées en détention provisoire".

Deux suspects avaient déjà été mis en examen

Le double meurtre a eu lieu dans la nuit du 3 au 4 août dans un hangar à Aubigny-au-Bac (Nord), entre Cambrai et Douai. Les deux victimes tuées par balles sont deux hommes âgés de 30 et 38 ans qui "appartenaient ou étaient proches d'un club de motards", avait indiqué dimanche Frédéric Fourtoy.

Selon le magistrat, les nouvelles mises en examen sont intervenues à la suite de "trois interpellations sur commission rogatoire du juge d'instruction".

"Un quatrième mis en cause" s'est "rendu aux forces de l'ordre", précise-t-il.

Un groupe déjà connu des services de police

Après les homicides, deux hommes avaient été mis en examen pour "meurtre en bande organisée" et "participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime" puis placés en détention provisoire.

L'un d'eux, le tireur présumé, s'était rendu le dimanche 4 août à la section de recherches de la gendarmerie de Lille, en charge de l'enquête. La deuxième personne avait été interpellée en fin de journée.

Quinze membres des "Chosen Few" de Lille avaient été interpellés en juin 2015 lors d'une vaste opération de police visant à démanteler ce club. Celle-ci avait permis, avec l'appui de 230 militaires, de saisir drogue, armes et véhicules volés à Lille, Douai, Lens et Calais.

M. F. avec AFP