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Hantay: après l'expulsion de ses agresseurs de leurs logements, le maire attend une réponse judiciaire

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Les agresseurs du maire d'Hantay ont été expulsés le jeudi 7 mars au matin d'un logement qu'ils occupaient illégalement.

Ils occupaient illégalement une maison à briques rouges dans la petite commune d'Hantay. Ce jeudi 7 mars, les agresseurs de Jacques Montois, le maire du village nordiste, ont été expulsés de leur logement social qu’ils occupaient de manière illégale.

"L’huissier est passé un peu avant 8 heures, je crois, rapporte Jacques Montois à BFM Grand Lille. Les forces de l’ordre sont intervenues, pas de façon radicale, mais en négociation pour bien faire comprendre à la personne qu’il fallait qu’elle parte."

L’expulsion des agresseurs de Jacques Montois a été annoncée par le ministre de l’Intérieur, jeudi matin, sur X. Gérald Darmanin avait exprimé rapidement son soutien envers le maire d'Hantay après son agression.

Pour Jacques Montois, cette expulsion est un bon début, mais il espère que l’ensemble des personnes incriminées seront traduites en justice. "Ce sera un soulagement quand l’ensemble des personnes incriminées aura eu affaire avec la justice et aura répondu de ses actes", rapporte l’élu qui n’a jamais écarté la possibilité de démissionner de sa fonction après son agression, en février dernier.

Des menaces de mort

Jacques Montois a été agressé par une dizaine de personnes alors en visite dans un quartier de la commune pour établir les plans d’un futur chantier sur les arbres, en février dernier. L’élu avait reçu une pluie de menaces de mort ou encore de viol sur son épouse.

Une enquête avait été ouverte après les faits et le dépôt de plainte du maire. Cet événement avait suscité la colère des administrés et des élus locaux qui s’étaient réunis pour afficher leur soutien à Jacques Montois.

Dans cette affaire, une plainte a également été déposée contre le maire d'Hantay. Une des personnes visées par la plainte de Jacques Montois a contesté sa version et déposé plainte, l’accusant d’avoir mis une gifle.

Gabrielle Barents avec Charlotte Lesage