Vestiaire Collective lève 178 millions d'euros

La pépite française du luxe d'occasion en ligne a annoncé une levée de fonds de 178 millions auprès de Soft Bank et de Generation Investment Management.

Une nouvelle étape pour Vestiaire Collective et une nouvelle levée de fonds d'envergure pour une licorne de la French Tech après Sorare et Mirakl. La plateforme française, spécialisée dans les vêtements de luxe d'occasion, a annoncé une levée de fonds de 178 millions d'euros auprès du fonds d'investissement Softbank Vision Fund et du gestionnaire britannique Generation Investment Management. "Les actionnaires existants Bpifrance, Condé Nast, Eurazeo, certains fonds gérés par Fidelity International et Korelya Capital réinvestissent également", précise le communiqué.

"Vestiaire Collective est une entreprise technologique prometteuse […] idéalement positionnée à la croisée de plusieurs tendances de fond, dont la croissance de l’industrie du luxe, la transition continue vers le digital et l’attention grandissante donnée au développement durable. Ce positionnement stratégique est complété par un modèle opérationnel déployable à l’échelle globale", a déclaré Marcelo Claure, PDG de SoftBank Group International, cité dans le communiqué.

Une licorne depuis mars

La pépite tricolore du luxe d'occasion avait levé une somme similaire au mois de mars auprès du groupe de luxe français Kering et de la société d'investissement américaine Tiger Global Management, lui permettant alors d'accéder au statut de "licorne", ces entreprises non cotées valorisées plus d'un milliard de dollars. Grâce à cette dernière levée de fonds, l'entreprise est désormais valorisée à hauteur de 1,7 milliard de dollars (1,45 milliard d'euros).

Vestiaire Collective, qui assure que ses commandes ont grimpé de plus de 90% sur les douze derniers mois, incluant "une croissance de plus de 100% aux États-Unis, désormais son premier marché et de plus de 150% en Asie", veut notamment poursuivre son développement à l'international en se renforçant sur ses marchés existants et en pénétrant de nouveaux marchés.

Jérémy Bruno Journaliste BFMTV