BFM Business
Economie

Sur la Russie, Bruno Le Maire rassurant : "Nous sommes peu exposés"

placeholder video
Le ministre de l'Economie était l'invité de BFMTV. Il y a assuré que l'exécutif s'adapterait à la hausse du prix du gaz ou du blé.

Bruno Le Maire se voulait rassurant, ce matin sur BFMTV, concernant l'impact des sanctions européens sur la Russie, et son influence sur l'économie française. Selon lui, il n'y a pas lieu de paniquer :

Nous sommes peu exposés, le marché russe n’est pas stratégique pour la France. La Russie a la force des Etats faibles. Son véritable pouvoir est de nuisance, énergétique et militaire.

Sur le gaz, il a rappelé que l'Hexagone ne s'appuyait sur Moscou qu'à hauteur de 20% pour ses importations, alors que l'Allemagne atteint les 60%, et que la moyenne européenne s'élève à 40%.

Bouclier tarifaire maintenu et prolongé

Face à une possible hausse, néanmoins, du prix du gaz, il a affirmé que le gouvernement s'adapterait et renforcerait le "bouclier tarifaire" décidé en fin d'année dernière. 1,2 milliard a été

Nous avons pris un engagement sur le prix du gaz, il sera confirmé car il est indispensable de continuer à protéger les Français. Si jamais il faut le prolonger, cela me parait indispensable.

Concernant le pétrole, le locataire de Bercy continue d'observer les prix, "sans écarter aucune option" : "Nous ne savons quelle seront les décisions de Vladimir Poutine, s et jusqu'où le prix du baril ira".

Et face aux inquiétudes du secteur agricole, qui craint une hausse des prix, Bruno Le Maire veut aussi jouer la carte de la protection.

"Le blé du Donbass sera exporté vers l’Afrique du nord et plus vers l’Europe, cela n’aura pas d’influence sur le prix. Les prix avaient déjà augmenté, depuis un moment. Et nous répondons par la protection la plus forte possible."

Ses déclarations confirment les directions annoncées lors de son audition au Sénat, où il avait déjà détaillé l'ampleur possible des sanctions sur la Russie.

Valentin Grille