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La réparation de matériels électroniques a de l'avenir dans l’industrie

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[CONTENU PARTENAIRE] Avec quatre filiales opérationnelles et 8 000 clients actifs, Aserti Group est un acteur important de la maintenance et de l'assistance technique apportée aux industriels. Afin de mieux comprendre les enjeux actuels du secteur, nous avons posé quelques questions à Pierre Brisset et Florence Bertrand, respectivement président du groupe et directrice opérationnelle d’Aserti Electronic.

A quels besoins répondent les produits et services d'Aserti Group, et auprès de quels types de clients ?

Florence Bertrand : Notre métier est la réparation de matériels électroniques des industriels, comme des variateurs de vitesse, robots, automates programmables ou commandes numériques, mais aussi tout équipement pouvant s’inscrire dans l'usine du futur. Nous avons la capacité de réparer tous types de matériels électroniques, qu’ils soient récurrents sur le marché au travers de marques reconnues, ou plus spécifiques pouvant provenir de diverses origines et notamment d’Asie. Nos 8000 clients actifs sont des industriels dans tous les secteurs, et notamment l'agro-alimentaire, l'automobile, l’aéronautique et les biens d'équipement, dont quelques grands noms comme Lactalis, Volvic, Renault, Stellantis, Airbus, SKF, mais aussi des ETI et PMI qui représentent un socle important de notre portefeuille.

Aserti Group est concrètement un acteur de l'économie circulaire au travers de son métier, depuis sa création il y a trente ans.

De quelle manière participez-vous à l'économie circulaire ?

FB: Lorsqu'une panne survient sur un équipement, l’industriel a plusieurs options. Soit il le remplace par un matériel neuf, soit il fait intervenir Aserti Electronic pour une réparation à un coût moindre. Notre démarche consiste donc à prolonger la durée de vie des machines en proposant des solutions aux industriels afin qu'ils ne soient pas obligés de remplacer leurs installations.

Pierre Brisset : Nous luttons en effet contre l'obsolescence au travers de notre offre, puisque cela fait trente ans que nous réparons. C'est une offre qui n’existait pas et qui a été créée par le fondateur d'Aserti Group, Jean-Louis Gaertner. Nous entrons dans l'économie circulaire également par notre organisation, au travers de 22 centres de service à proximité des principaux bassins industriels, dont 18 en France.

Est-ce que cela vous permet d'avoir une plus grande réactivité ?

PB : En effet, nos centres de services de proximité permettent de réduire les temps logistiques. De plus, notre système de navettes gratuites apporte un service supplémentaire aux industriels, pour récupérer et livrer le matériel directement sur leurs sites. Cela permet d'éviter les circuits logistiques plus longs et d’assurer une meilleure réactivité. Le délai moyen de réparation est aux alentours de 7 jours, délai pouvant être réduit en cas d’urgence.

FB : Par ailleurs, depuis de nombreuses années, nous avons mis en place des stocks de matériels d’occasion révisés afin de proposer aux clients un service d’échange standard encore plus réactif que la réparation. Le délai d’intervention étant un enjeu majeur pour les industriels, cette offre a aussi le mérite de répondre à une problématique d’actualité, celle de la pénurie de composants électroniques, qui augmente de façon conséquente les délais d'approvisionnement de matériels neufs.

Quels sont les enjeux de votre secteur ?

PB : Il y a une véritable prise de conscience quant à la lutte contre l'obsolescence, les industriels ayant pris conscience depuis quelques années qu’il existe des solutions alternatives au neuf par l’exploitation de matériels d'occasion. C’est notamment le cas dans les PMI et ETI qui ont parfois des capacités d’investissement plus réduites, mais également chez les grands donneurs d'ordre qui optimisent leurs coûts de fonctionnement. Ceci s’applique pour tout équipement et notamment le matériel électronique.

Par ailleurs, nous parlons aujourd'hui d'industrie 4.0 voire 5.0. Ces technologies vont nécessiter des matériels électroniques déjà présents sur le marché, pouvant déjà être dépannés par Aserti, mais également de nouveaux équipements. Le matériel entrant sur le marché aujourd'hui est celui sur lequel nous devrons être en capacité d’intervenir demain.

Bien évidemment, ces capacités reposent sur nos processus de production internes ainsi que sur la maîtrise technique de nos collaborateurs. La montée en compétences de nos équipes est donc un enjeu majeur auquel nous répondons avec des modules de formations. Cette démarche s’inscrit également pour faire face à la pénurie de techniciens en électronique et aux difficultés de recrutement.

Vous avez donc une attention soutenue pour les produits de demain ?

PB : C'est indispensable, nous avons une direction technique qui est en veille permanente sur les nouveaux matériels commercialisés, les enjeux étant de définir les processus de réparation, les moyens nécessaires de test ainsi que les programmes de formations pour accompagner nos collaborateurs. Nous sommes donc en veille technologique constante.

Alors qu'on parle de plus en plus de la réindustrialisation de la France, il est important que les industriels aient la connaissance des partenaires de proximité tels qu’Aserti, pour les accompagner dans la maintenance de leurs équipements.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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