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SARL ou SAS : quel statut choisir ?

quel statut choisir en SARL et SAS

quel statut choisir en SARL et SAS - GettyImages

Vous souhaitez créer votre entreprise, mais vous ne savez pas quel statut choisir ? Entre liberté, protection sociale et fiscalité, chaque statut juridique a ses atouts. Mais lequel est fait pour vous ? On fait le point pour vous aider à trancher.

Deux statuts pour deux visions de l’entreprise

Le choix entre SAS ou SARL n’est pas toujours simple, tant les deux formes juridiques peuvent paraître proches. Pourtant, derrière leurs points communs, elles incarnent deux approches très différentes de l'entrepreneuriat.

La SARL (société à responsabilité limitée) est une forme juridique bien encadrée par la loi, pensée pour offrir un cadre rigide, mais sécurisant. C’est la forme privilégiée des projets familiaux ou des entreprises à taille humaine, où la stabilité et la simplicité de gestion sont des priorités. Elle convient parfaitement aux associés qui souhaitent un fonctionnement normé et à ceux qui se lancent pour la première fois dans l’entrepreneuriat et qui ne veulent pas s’embarrasser de choix complexes au moment de rédiger les statuts.

La SAS (société par actions simplifiée), quant à elle, est très populaire pour sa souplesse. Son atout principal réside dans sa capacité à s’adapter. En d’autres mots, les associés définissent eux-mêmes les règles de fonctionnement dans les statuts. La SAS est donc un statut idéal pour les entrepreneurs qui souhaitent créer un cadre sur mesure, pour les start-ups, ou encore pour les projets en quête d’innovation ou de levée de fonds.

Un fonctionnement et un régime social bien distincts

La SARL et la SAS présentent des différences importantes en matière de fonctionnement et de régime social du dirigeant.

Comme dit précédemment, dans une SARL, le cadre est strictement défini par la loi. Les règles de gouvernance sont standardisées, et le gérant majoritaire est affilié au régime des travailleurs non salariés (TNS), impliquant des cotisations sociales moins élevées, mais une protection sociale plus limitée.

En revanche, la SAS offre une grande liberté statutaire : les associés peuvent organiser la gouvernance comme ils l'entendent, en désignant un président et éventuellement d'autres organes de direction, comme un directeur général. Le président de SAS est assimilé salarié, bénéficiant du régime général de la Sécurité sociale, avec une couverture plus étendue, mais des charges sociales plus importantes.

Concernant la fiscalité, la SARL et la SAS sont soumises par défaut à l'impôt sur les sociétés (IS), avec une possibilité d'option temporaire pour l'impôt sur le revenu (IR) sous certaines conditions.

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Comment choisir entre SARL et SAS ?

Pour choisir entre SARL et SAS, il est important de ne pas se limiter à la nature du projet. D'autres critères doivent entrer en jeu, comme le degré de flexibilité souhaité dans la gestion, le régime social du dirigeant ou encore les perspectives d'évolution de l’entreprise.

La SARL, avec son cadre juridique strict, est particulièrement adaptée aux entrepreneurs qui recherchent une structure simple à gérer, aux coûts sociaux modérés, sans avoir à rédiger des statuts complexes. Elle est également intéressante pour ceux qui ne prévoient pas, à court terme, d’ouvrir leur capital ou de faire entrer de nouveaux associés.

La SAS, en revanche, s’impose dès lors qu’on souhaite anticiper des levées de fonds, organiser une gouvernance sur mesure ou bénéficier d’une meilleure protection sociale en tant que dirigeant. Plus souple, mais aussi plus exigeante, elle demande un accompagnement rigoureux dès la création.

En définitive, le bon choix repose sur une vision claire de la trajectoire que l’on souhaite donner à son entreprise, et un arbitrage entre sécurité, souplesse et ambitions de croissance.

Ce contenu a été réalisé en partenariat avec Legalstart. La rédaction de BFM Business n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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