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Le groupe Printemps "ne peut pas exclure" d'autres fermetures de magasins dans les prochaines années

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Jean-Marc Bellaiche, président du groupe Printemps, était l'invité ce lundi soir du Grand Journal de l'Eco sur BFM Business.

Quatre magasins Printemps baisseront bientôt leurs rideaux. L'accord de restructuration du groupe, signé par les organisations syndicales, a entériné la fermeture des magasins de Strasbourg, de Metz, du Havre et la place d'Italie, à Paris – le groupe avait annoncé fin mars qu'il allait finalement maintenir ouvert trois magasins Citadium, deux à Paris et un à Toulon. "Entre 350 et 400 emplois" seront supprimés, sur les 3.000 que compte l'entreprise, a précisé lundi soir son patron, Jean-Marc Bellaiche, sur le plateau de BFM Business.

"Ce sont des magasins qui, malheureusement, n'avaient pas de rentabilité économique même avant" la crise sanitaire, qui n'a fait "qu'empirer la situation", a poursuivi Jean-Marc Bellaiche, qui assure que "les dés étaient déjà jetés pour ces magasins depuis un moment".

Concernant la date de fermeture, "il y a un planning qui est en train d'être défini, il y a encore des négociations avec les bailleurs, c'est encore en cours" mais "les premiers pourraient fermer à la fin de l'année et sur le début de 2022", a précisé le dirigeant du groupe.

Plan de relance "ambitieux"

D'autres suivront-ils ? "Tous les autres magasins étaient rentables [avant la crise sanitaire]. On est en train de développer un plan de relance ambitieux, qui va permettre d'accélérer la croissance [du groupe], et des magasins qui seraient rentables aujourd'hui devraient être encore plus rentables demain ou en tout cas continuer à survivre. Il n'y aucun plan aujourd'hui pour fermer d'autres magasins. Maintenant, on est quand même dans un marché complètement confus, il y a beaucoup d'incertitudes (…), je ne peux pas exclure [d'autres fermetures] dans les x prochaines années".

Jérémy Bruno Journaliste BFMTV