BFM Business
Economie

Le groupe Bouygues va céder 4,8% du capital d'Alstom

Le groupe Bouygues votera en faveur du projet d'acquisition de Bombardier Transport par Alstom, à l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires prévue le 29 octobre.

Le groupe Bouygues votera en faveur du projet d'acquisition de Bombardier Transport par Alstom, à l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires prévue le 29 octobre. - Ludovic Marin-AFP

Le géant du BTP, des médias et des télécom va céder 4,8% du capital d'Alstom, pour environ 480 millions d'euros, cession au terme de laquelle il ne détiendra plus que 9,7% du constructeur ferroviaire français.

Bouygues se retire un peu plus du capital d'Alstom dont il est le premier actionnaire. Le groupe de BTP, de médias et de télécoms, a l'intention de céder, le 3 novembre prochain, 4,8% du capital qu'il détient dans le constructeur ferroviaire français.

D'ici là Bouygues "conservera l'entière propriété de ses 32,9 millions d'actions" soit 14,5% d'Alstom, ce qui lui permettra de "voter en faveur du projet d'acquisition de Bombardier Transport à l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires prévue le 29 octobre", a précisé le groupe familial.

Cette cession permettra au groupe Bouygues, qui "réitère sa confiance envers l'équipe dirigeante d'Alstom et dans sa stratégie", poursuit ce texte, de "disposer d'une flexibilité financière accrue", de près de 485 millions d'euros selon un calcul, basé sur le cours de l'action à la clôture de la Bourse de Paris ce mardi.

La cession sera effectuée par BNP Paribas

Cette cession, qui sera effectuée par la banque BNP Paribas, via un placement privé auprès d'investisseurs, succède à la vente sur le marché, de 29,15 millions d'actions Alstom en septembre 2019.



Après l'annonce du rachat de Bombardier Transport, la branche ferroviaire du conglomérat canadien Bombardier, par Alstom, Bouygues, premier actionnaire du groupe ferroviaire français, avait déclaré son intention d'en conserver environ 10%.

La réalisation de l'opération de rachat, pour un prix revu à la baisse d'environ 5,3 milliards d'euros -contre une fourchette de 5,8 à 6,2 milliards d'euros annoncée en début d'année-, est attendue au premier trimestre 2021 et doit donner naissance au numéro deux mondial du transport ferroviaire.

F.B. avec AFP