La FNSEA assure que les agriculteurs sont "prêts à repartir" à l'action sans avancées concrètes

Selon le président de la FNSEA, les agriculteurs "n'ont jamais désarmé" et sont "prêts à repartir" à l'action si les promesses du gouvernement ne sont pas rapidement concrétisées.

La FNSEA maintient la pression sur le gouvernement. Le président du principal syndicat agricole a prévenu mardi que les agriculteurs étaient "prêts à repartir à l'action" si les mesures concrètes attendues du gouvernement n'étaient pas au rendez-vous d'ici le Salon de l'agriculture, qui ouvrira ses portes le 24 février prochain. "Les agriculteurs n'ont jamais désarmé", a assuré Arnaud Rousseau sur TF1.

"Tout le monde a dit: on est prêt à repartir si le travail réalisé n'est pas au niveau des attentes, qui sont très fortes", a déclaré Arnaud Rousseau.

Pourquoi la colère des agriculteurs est-elle en train de se raviver?

4:29

Dix jours après la levée des blocages et à moins de deux semaines du Salon de l'agriculture, Gabriel Attal reçoit ce mardi après-midi à Matignon les représentants de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs (JA), en compagnie du ministre de l'Agriculture Marc Fesneau et de la nouvelle ministre déléguée, Agnès Pannier-Runacher. De son côté, Emmanuel Macron recevra la Coordination rurale et la Confédération paysanne mercredi, avant la FNSEA et les Jeunes agriculteurs "la semaines prochaine", selon l'Élysée, qui précise qu'il s'agit d'une habitude avant chaque Salon de l'agriculture.

Mouvement suspendu

L'ouverture le 24 février de ce traditionnel rendez-vous entre la France des agriculteurs et le monde politique doit survenir alors que l'exécutif tente d'éviter la reprise d'un mouvement suspendu le 1er février après de nouvelles annonces du gouvernement. Après deux semaines de blocages de routes et d'actions parfois tumultueuses, les manifestants ont levé le camp à la suite de cette troisième salve d'annonces, portant sur des sujets aussi divers que les pesticides, les retraites des exploitants, la simplification des normes et des aides à l'élevage ou à l'agriculture bio.

J. Br. avec AFP