Rencontre Trump-Poutine: en Alaska, les Russes ont dû payer le plein de carburant de leurs avions en espèces… à cause des sanctions américaines

Selon le secrétaire d’État américain Marco Rubio, les avions russes ont dû proposer de payer leur ravitaillement de carburant en espèces, en raison des sanctions occidentales sur les transactions bancaires russes.

"Ils ont dû proposer de payer en espèces pour ravitailler leurs avions en carburant." Interrogé par NBC sur l'avenir des sanctions occidentales vis-à-vis de la Russie, au sortir du sommet en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a affirmé que toutes les sanctions prises étaient maintenues, dimanche 17 août.

Marco Rubio a illustré son propos en affirmant que les avions de la délégation russe avaient dû payer en espèces pour se ravitailler en carburant en Alaska, "car ils ne peuvent pas utiliser notre système bancaire".

Les sanctions contre la Russie maintenues

Le secrétaire d'État a tout de même critiqué les sanctions occidentales, qui n'ont selon lui "pas changer le cours de la guerre" en Ukraine.

"Cela ne veut pas dire que ces sanctions ne sont pas appropriées. Cela veut dire qu'elles n'ont pas porté ses fruits", précise Marco Rubio.

Et ce alors que Donald Trump a choisi une nouvelle approche que celles des sanctions en rencontrant Vladimir Poutine. Un sommet inédit qui n'a pas permis d'avancées significatives, même si le président russe a indiqué "vouloir ouvrir la voie à la paix en Ukraine" après son échange avec son homologue américain. Le maître du Kremlin a affirmé, dans une déclaration inédite depuis le début du conflit, que "la sécurité de l'Ukraine doit être garantie".

Vladimir Poutine a évoqué une réunion "constructive" et "respectueuse". Des termes approuvés par Donald Trump qui, lui, s'est félicité "d'une rencontre très constructive".

Écarté de ce sommet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé Donald Trump à instaurer "la paix par la force", alors qu'il rencontre plusieurs dirigeants européens, ainsi que le président américain à Washington, ce lundi 18 août.

Pauline Lecouvé