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"Pour défendre nos ouvriers": Trump "pourrait" augmenter la surtaxe sur les voitures importées "dans un futur proche"

Le président américain Donald Trump à la Maison Blanche le 5 juin 2025.

Le président américain Donald Trump à la Maison Blanche le 5 juin 2025. - Brendan SMIALOWSKI

Début mai, Donald Trump avait mis en place des tarifs douaniers de 25% sur les voitures importées aux États-Unis. Il assure aujourd'hui qu'il pourrait les relever très prochainement.

Le président américain Donald Trump a affirmé ce jeudi 12 juin qu'il pourrait relever "dans un futur proche" la surtaxe qu'il a mise en place sur les voitures importées aux États-Unis.

"Pour défendre davantage nos ouvriers automobiles, j'ai imposé ces 25% de droits de douane sur toutes les voitures étrangères. (...)", a-t-il déclaré.

"Je pourrais augmenter ces droits de douane dans un futur proche", a ajouté le président américain lors d'une cérémonie à la Maison Blanche.

Il a estimé que depuis qu'il a mis en place la première salve de droits de douane sur les véhicules importés, début mai, "les investissements dans l'industrie américaine, dans l'industrie automobile, toute l'industrie, augmentent", ce qui est pour lui le signe que sa politique est la bonne.

Après ses déclarations, les actions des constructeurs américains ont flanché à Wall Street avant de se redresser.

Des droits de douane à tout va

Donald Trump a récemment décidé de doubler, à 50%, la surtaxe américaine sur l'acier et l'aluminium importés. Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président américain a fait des droits de douane un élément central de sa politique. Ils sont à la fois censés favoriser la réindustrialisation du pays, générer de nouvelles recettes et pousser les autres pays à négocier des compromis en faveur des États-Unis.

Il a multiplié les annonces spectaculaires, entraînant des perturbations des chaînes de production mondiales.

Il a en partie fait marche arrière depuis et ses initiatives sont contestées en justice, mais pour l'heure, les taxes sur les importations restent bien supérieures à ce qu'elles étaient quelques mois plus tôt.

MC avec AFP