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Hercule: EDF s'impatiente et craint "d'être relégué en deuxième division"

EDF avance en Bourse depuis le début de l'année

EDF avance en Bourse depuis le début de l'année - AFP

Dans une interview, Jean-Bernard Lévy le PDG du groupe estime que les négociations entre Paris et Bruxelles ne vont pas assez vite.

EDF perd un temps précieux. C'est en substance le message que s'est attaché à faire passer Jean-Bernard Lévy le PDG d'EDF dans un entretien accordé au quotidien Les Echos.

Le groupe cherche en effet à faire valider au niveau européen son ambitieux et contesté plan de transformation baptisé Hercule. Pour lui, les négociations "ne progressent pas assez vite", car elles sont menées par des juristes qui appliquent les règles de la concurrence, sans considérer les enjeux climatiques, industriels, ou de souveraineté.

"EDF risque d'être relégué en deuxième division", a-t-il prévenu.

Rappelons que ce plan prévoit de séparer les activités du groupe entre trois entités distinctes: un EDF "Bleu" pour le parc nucléaire et une branche "Azur" pour l'hydroélectricité qui pourraient être intégralement renationalisées. "EDF Vert" serait quant à elle dédiée aux énergies renouvelables, à la distribution et à la commercialisation, son capital serait ouvert.

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business