"Flex office": des banques testent des capteurs de présence au bureau

C'est un discret petit boitier placé sous chaque poste de travail. Il détecte à l'instant T la présence ou non d'un salarié et l'indique dans une application smartphone dédiée. Dans les locaux de la banque d'affaires Natixis, où le "bureau partagé" ("flex office" en anglais) s'est imposé aujourd'hui comme la norme, l'innovation se révèle bien pratique au quotidien.
"En fait, c'est vraiment un gain de temps, si j'ai besoin de m'installer quelque part, je vais vraiment regarder les espaces disponibles et en un coup d'oeil, je vais savoir où je peux m'installer", explique Aline Robert à BFM Business, chargée de communication chez Natixis.
Mieux piloter les besoins de l'entreprise en termes d'espace
Ce dispositif est déjà expérimenté depuis quelques mois dans les grandes banques de Wall Street, comme JP Morgan ou Glodman Sachs. Ces dernières semaines, Société Générale ou encore le groupe BPCE (dont fait partie Natixis) déploient à leur tour ce type de détecteurs. Une façon de mieux piloter les besoins de l'entreprise en termes d'espace.
"A l'heure où les collaborateurs sont sur site 3 jours par semaine, parfois 2, évidemment on a des espaces qui sont moins occupés, il est aussi de notre responsabilité de limiter le nombre de mètres carrés dans une optique d'optimisation et de réduction de notre empreinte carbone", souligne Sophie Février, responsable de l'immobilier chez BPCE.
Au delà du secteur bancaire, la pérennisation du télétravail redessine l'immobilier de bureaux dans nombre d'entreprises. Selon une étude, 55% d'entres elles envisagent de mettre en place le "flex office" prochainement, contre seulement 16% avant la crise.