Restauration: Newrest reste à bord des TGV Inoui et des Intercités et promet des nouveautés

Borne Newrest - Newrest
Le très juteux marché de la restauration à bord de certains trains de la SNCF (TGV Inoui, Intercités et Alléo) a été remis en jeu. Il a été remporté par l'exploitant actuel, à savoir le géant français Newrest (que l'on connaissait sous le nom de Catair) qui opère dans les trains depuis 2013.
"Ce nouveau contrat de restauration ferroviaire est conclu pour une durée minimum de 3 à 5 ans en fonction des services", peut-on lire dans un communiqué. Il inclut la partie logistique. Le montant n'a pas été communiqué mais en 2013, lorsque Newrest a remporté le premier appel d'offre, on évoquait un contrat d'un milliard d'euros.
100 millions de voyageurs par an utilisent ses services affirme le spécialiste basé à Toulouse qui génère 1,4 milliard d'euros de chiffre d'affaires dans le monde.
Des ventes qui ont doublé
Pour convaincre la SNCF, Newrest a dû proposer quelques nouveautés dans son offre, notamment du côté du numérique. "Cette stratégie de modernisation de l’expérience client est globale car elle concerne aussi bien la digitalisation des process et des outils que la diminution de l’impact environnemental de ce service", explique Olivier Sadran, co-Président et Fondateur de Newrest.
Concrètement, il s'agit de développer les solutions de commandes simplifiées pour le voyageur: commande à la place, click&collect mais aussi à travers l'installation dans les prochains mois de bornes de ventes à écran tactile dans les TGV Inoui associées à un système de coupe-file pour récupérer sa commande dans la voiture bar.
L'accent est également mis sur la qualité des produits, longtemps point noir de la restauration dans les trains. "La diversification des menus et cartes avec des partenariats de marques ambitieux ou des associations avec des chefs étoilés enrichissent chaque jour l’expérience des voyageurs", ajoute le groupe.
Qualité des produits
Le prestataire s'engage également à se fournir davantage en produits régionaux et biologiques et à supprimer, à terme, les plastiques.
Une montée en gamme qui paye puisque selon Olivier Sadran, "nous avons bouleversé le service dans les trains et les ventes ont quasiment doublé". L'entreprise française est également présente dans les TGV du Maroc, d'Arabie saoudite et les trains de nuit en Autriche et vise désormais vise l'Italie, l'Espagne et les Etats-Unis.
Fermée pour cause de crise sanitaire depuis octobre dernier, la restauration à bord des trains est à nouveau opérationnelle depuis le 9 juin. Pour le moment, les voyageurs doivent manger assis à leur place.