Positifs à l'alcool: deux agents de bord de Delta Airlines expulsés de leur avion

Des appareils de la compagnie aérienne Delta Airlines sur le tarmac de l'aéroport de New York le 24 décembre 2021 - Yuki IWAMURA © 2019 AFP
Période difficile pour le géant américain Delta Airlines. La compagnie aérienne est depuis quelques jours au centre de l'affaire de la passagère clandestine sur un vol New York-Paris qui a réussi à passer tranquillement tous les contrôles de sécurité sans billet ni visa.
Aujourd'hui, ABC News nous apprend que deux de ses agents de bord ont été contrôlés positifs à l'alcool à Amsterdam avant un vol vers New York. Ils ont alors été expulsés de ce vol par les autorités.
La police néerlandaise a déclaré que le personnel des compagnies aériennes n'était pas autorisé à boire de l'alcool 10 heures avant un vol et la réglementation prévoit des limites de taux d'alcoolémie dans le sang très strictes. L'équipe de surveillance aérienne de la police effectue régulièrement des alcootests parmi les équipages des compagnies aériennes.
Un des deux agents de bord a été condamné à une amende de 1.900 euros pour avoir dépassé sept fois la limite d'alcool autorisée et l'autre a été condamné à une amende de 275 euros, selon la police néerlandaise.
Sept fois la limite autorisée
"La politique de Delta en matière d'alcool est parmi les plus strictes du secteur et nous n'avons aucune tolérance pour les violations", a déclaré Delta Airlines dans un communiqué. "Les employés ont été retirés des plannings et le vol a décollé comme prévu."
La consommation excessive d'alcool est également un problème récurrent chez les passagers, source d'incivilités de plus en plus nombreuses à bord des avions. Pour Michael O’Leary, le patron de Ryanair, il est maintenant temps de sévir. Dans un entretien au Telegraph, il demande que les bars des aéroports limitent la vente d'alcool aux passagers à deux boissons.
"Il n’est pas si facile pour les compagnies aériennes d’identifier les personnes ivres à la porte d’embarquement, en particulier si elles embarquent avec deux ou trois autres personnes. Tant qu’elles peuvent se lever et se déplacer, elles passent. Ensuite, lorsque l’avion décolle, nous voyons leur mauvaise conduite", explique-t-il.
"Nous n’autorisons pas les gens à conduire en état d’ivresse, et pourtant nous continuons à les mettre dans des avions à 33.000 pieds" poursuit-il.