La compagnie Le Train candidate à trois lignes Intercités partant de Nantes

On connaît les ambitions de la compagnie Le Train afin de lancer une liaison régionale à grande vitesse dans le Grand Ouest de Bordeaux à Rennes et de Bordeaux à Nantes. Le nouvel opérateur, qui a commandé des trains à grande vitesse neufs à l'espagnol Talgo, pourrait se lancer début 2026.
Mais la compagnie d'Alain Gétraud lorgne d'autres lignes, à vitesse classique cette fois. Le Train va ainsi candidater aux appels d'offres de l'Etat lancés en 2022 pour Nantes-Bordeaux, Nantes-Lyon (via Saumur, Bourges et Moulins), et une future Nantes-Lille via Rouen, annonce Ouest-France.
Ces lignes sont aujourd'hui opérées en monopole par la SNCF avec des rames Intercités dans le cadre des trains d’équilibre du territoire (TET) où l'Etat est l'autorité organisatrice qui délègue ensuite leur exploitation à un concessionnaire.
Les onze lignes de ces TET sont ou vont être ouvertes à la concurrence d'ici 2030 à travers des lots.
"Travailler sur la régularité, la propreté, le confort"
"Nous nous sommes fait connaître avec notre projet de lignes TGV entre le Grand Ouest et Bordeaux. Mais notre cœur de métier avant la grande vitesse, c’est l’intersecteur. C’est-à-dire des trajets moyens ou longs, qui vont de région en région", explique le directeur général du Train Alain Gétraud.
"Avec Le Train, on pense que l’on peut encore moderniser cette offre TET. Et ce en travaillant encore davantage sur la régularité qui est la principale attente des passagers. Mais aussi la sécurité, la propreté, le confort", poursuit-il.
Sans dévoiler le détail de son projet, le dirigeant explique avoir "forgé une équipe compétente pour forger la meilleure offre possible. Les fondamentaux du ferroviaire, on sait y répondre. Nous sommes persuadés que Le Train ferait un très bon concessionnaire".
L'État devrait annoncer le vainqueur du lot visé par Le Train dans quelques mois pour un lancement commercial envisagé en 2026/2027.