Eurostar lève le voile sur ses nouveaux trains

L'Eurostar e320 lors d'une présentation à Londres en 2010 - Eurostar
Eurostar lève le voile sur ses nouvelles rames. La compagnie ferroviaire a ainsi présenté ce jeudi 13 novembre à la gare St-Pancras de Londres, ses nouveaux trains flambant neufs, commandés à l'allemand Siemens.
Ce modèle est appelé e320 en raison de la vitesse de pointe du train qui peut ainsi rouler jusqu'à 320 km/h. Il pourra accueillir jusqu'à 900 passagers, soit 20% de plus que les lignes actuelles, qui ont déjà transporté quelque 150 millions de passagers depuis le 14 novembre 1994.
Une connexion Wi-Fi gratuite
Pour ceux qui ne peuvent se passer d'internet, les nouvelles rames d'Eurostar proposeront une connexion Wi-Fi qui fonctionnera même lorsque le train passera sous le tunnel de la Manche, entre Folkestone et Calais.
"La combinaison d'un design audacieux, d'un intérieur chic et de la connexion Wi-Fi va placer la barre plus haut, offrant un niveau de style et de confort sans précédent pour nos clients", s'est réjoui Nicolas Petrovic, le directeur général d'Eurostar, cité par l'Independent.
7 nouveaux trains supplémentaires
Pour pouvoir obtenir ces e320, Eurostar a dû débourser 700 millions de livres, soit environ 880 millions d'euros. Les 10 nouveaux Eurostar ont mis 4 ans à arriver puisque la commande avait été passée en octobre 2010 à Siemens.
Eurostar continue de faire confiance à l'entreprise allemande. Ce jeudi, le groupe a en effet annoncé la commande de sept trains supplémentaires à Siemens, ce qui portera ainsi le total à 17.
Une polémique
La mise en service de ces e320 est prévue pour la fin 2015. Ils auront ensuite vocation à desservir les nouvelles destinations qu'Eurostar ouvrira prochainement. En mai prochain, l'entreprise inaugurera une ligne Londres-Marseille, avec des arrêts à Lyon et Avignon. Et d'ici à décembre 2016, Eurostar compte relier Londres à Amsterdam et s'ouvrir ainsi les portes du marché néerlandais.
La décision sans précédent d'Eurostar de faire l'acquisition de rames de train à grande vitesse auprès d'un autre constructeur que le français Alstom avait provoqué un psychodrame. Alstom avait même porté l'affaire devant les tribunaux avant d'abandonner ses poursuites en 2012, après une commande géante de la SNCF qui détient 55% d'Eurostar.