Emirates bannit les batteries externes à bord de ses avions dès cet automne

On ne compte plus les affaires de fumées dégagées par une batterie défectueuse dans la cabine d'un avion, voire d'incendie. En janvier dernier par exemple, un incendie a ravagé un Airbus A321-200 de la compagnie coréenne Air Busan à l'aéroport de Busan, en Corée du Sud. Le sinistre a été déclenché par la surchauffe d'une batterie externe au lithium servant à recharger un ordinateur, une tablette ou un autre appareil électronique, provoquant l'évacuation des 176 passagers.
Si les batteries externes sont autorisées en cabine, elles ne doivent pas dépasser une certaine puissance. La capacité maximale ne doit ainsi pas excéder les 100Wh ou les 27.000mAh par batterie. De plus, la plupart des compagnies aériennes limitent le nombre de batteries externes que l'on peut transporter sur soi à deux.
Utilisation en cabine interdite
Mais face au risque d'incendie, la compagnie Emirates serre encore la vis. A partir du 1er octobre prochain, il sera tout simplement interdit d'embarquer avec ce type d'appareil ou alors en respectant des conditions très strictes.
Concrètement, si les passagers pourront transporter une (seule) batterie externe, elle ne pourra pas être utilisée pendant le vol, ni être rechargée via les prises électriques à disposition, et devra être rangée dans la pochette du siège ou sous le siège devant le passager. Il sera en outre strictement interdit de la ranger dans le coffre à bagage ou en soute (une interdiction qui concerne toutes les compagnies aériennes de la planète). Il s'agit de permettre au personnel de cabine d’intervenir rapidement en cas d’urgence, si une de ces batteries se mettait à crépiter ou à surchauffer.
En Corée du Sud, suite à l'incendie de l'Airbus d'Air Busan, le gouvernement a annoncé que les passagers embarquant sur des vols dans le pays seraient tenus d'emporter des batteries et des chargeurs portables sur eux plutôt que de les stocker dans les compartiments supérieurs.